«Lors du premier trimestre de cette année [2016], la France a investi 708 millions d’euros dans l’économie russe plus que l’Allemagne, 311 millions d’euros, et les Etats-Unis 115 millions d’euros», a déclaré Pavel Chinsky lors du sommet international des affaires en Russie qui s'est tenu à Nijni Novgorod, le 21 septembre. Une performance que les sanctions imposées par l’UE n'ont pas empêché, a-t-il fait remarquer.
A travers des entreprises comme Auchan, Leroy Merlin, L'Oréal, Renault, Peugeot, Citroën, Total, Société générale, BNP Paribas, la France est, avec 130 000 postes, un important fournisseur d'emplois en Russie
Selon les données de la CCIFR, en 2015, la France a investi plus d’un milliard d'euros en Russie ce qui est deux fois moins qu’en 2014, l’année où les sanctions contre Moscou avaient été introduites en raison du conflit en Ukraine.
«Aucune entreprise française, qui sont maintenant au nombre de 6 000 en Russie, n’a quitté le pays depuis l’imposition des sanctions», a-t-il déclaré en soulignant la nécessité d’améliorer le climat d’affaires et de «faciliter les échanges».
Les représentants de la communauté d'affaires française ont réclamé à plusieurs reprises la levée des sanctions contre la Russie auprès de leur gouvernement, mais Bruxelles n'a pas pour autant supprimé les restrictions économiques qui touchent la Russie. Le 1 juillet, l’UE a en effet décidé de les pronlonger de six mois supplémentaires, soit jusqu’à fin de janvier 2017.