Economie

Belgique : l'usine Caterpillar de Gosselies promise à la fermeture pourrait redémarrer jeudi

Les syndicats appellent les ouvriers à reprendre leur activité dans l'usine belge menacée de fermeture. Le site est au centre de l'attention des dirigeants et politiques du pays depuis début septembre, alors que 2 000 emplois sont concernés.

Un règlement de la crise sociale frappant l'usine d'assemblage Caterpillar de Gosselies, en Wallonie, semble se dessiner : mardi 13 septembre, les médias belges Le Soir et La Libre Belgique ont annoncé qu'une levée du blocage de la production du site pourrait être décidée par les ouvriers mercredi 14 septembre. D'après le délégué local de la Confédération des syndicats chrétiens (CSC), Elmo Clemente, les syndicats tenteront demain de convaincre les travailleurs de cesser le mouvement de grève.

Dans le cas où les employés se remettraient au travail mercredi, la production pourrait reprendre dès jeudi.

Dans l'après-midi de mardi, les représentants du personnel du site de Gosselies ont été reçus à Bruxelles par le Premier ministre Charles Michel, au sujet du règlement de cette crise qui dure depuis près deux semaines. «On n’a rien appris de nouveau mais je reste confiant. Avec les autorités fédérale et régionale, nous avons accordé nos violons pour jouer la même partition», a fait savoir un autre responsable syndical de la CSC, Jean-Marie Hoslet, selon La Libre.

Lundi, la direction locale de Caterpillar et le syndicats s'étaient entretenus durant plusieurs heures, pour trouver une issue commune au problème. A cette occasion, les dirigeants de l'usine avaient fait savoir qu'ils souhaitaient une reprise de l'activité du site au plus vite, tout en admettant que la situation pouvait être «émotionnellement compliqué[e]» pour les ouvriers.

Le blocage de la production a débuté le 2 septembre dernier, lorsque les ouvriers du site ont appris le projet de fermeture de celui-ci, menaçant 2 000 emplois dans la petite ville wallone, qui ne compte que 12 000 habitants. L'annonce de la clôture de l'usine avait également indigné un certain nombre de responsables politiques belges, tels que la députée socialiste Laurette Onkelinx, le président du Parti socialiste belge Elio Di Rupo ou encore le député écologiste Jean-Marc Nollet.

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