Economie

Les patrons algériens pressés à participer au redressement des finances publiques du pays

Alors que les finances de l'Algérie fondent comme neige au soleil avec la chute des cours du prix du pértole, les entrepreneurs du pays se voient rappelés à l'ordre concernant leur contribution à la solidarité nationale via un emprunt obligataire.

Les patrons algériens se sont vus rappeler la nécessité de contribuer aux finances publiques algériennes en participant à l'emprunt obligataire émis par l'Etat, qui n'a pas eu le succès espéré lors de sa première émission en juin dernier. A l'époque, 153 milliards de dinars (1,2 milliards d'euros) avaient été souscrits.

C'est le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, qui a envoyé un courrier aux chefs d'entreprises du pays, qui n'ont pas encore rempli leur «engagement» concernant leur contribution.

«Je vous exhorte tous à vous rapprocher des banques et des caisses de placement et à poursuivre la procédure de souscription à cet emprunt obligataire national», peut-on lire dans cette missive. «Votre contribution, même symbolique, est primordiale car il y va de la crédibilité du FCE», ajoute le président du Forum.

Au total, l'emprunt obligataire – auquel toute la société civile peut participer – doit couvrir un «montant global de 612 milliards de dinars [près de 5 milliards d'euros]», selon le Premier ministre Adelmalek Sellal.

Selon les dernières prévisions de la Banque mondiale les réserves de change de l'Algérie fondent comme neige au soleil. S'élevant à 194 milliards de dollars en 2013, l'institution estime qu'elles n'atteindront plus que 108 milliards de dollars à la fin de l'année, avant de se replier à 60 milliards en 2018 en l'absence de remontée du prix du baril.

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