La première publication d'indicateurs économiques depuis le référendum du 23 juin dernier donne un tableau beaucoup moins sombre que celui que prédisaient les opposants au Brexit. Alors que le quotidien The Times avait aventuré que la publication des chiffres révèlerait la dure «vérité» du choc économique du Brexit. L'office national des statistiques britannique (ONS) a constaté une baisse de 8 600 demandeurs d'emploi, soit une erreur d'appréciation de plus de 18 000 emplois, si l'on reprend la prédiction de l'indicateur Reuters.
Autre signe que le «choc» économique du Brexit est moins dramatique que prévu, la confiance des ménages a également rebondi en août, alors que la consommation repart elle aussi à la hausse après un passage à vide en juin.
Seul bémol, la livre reste déprimée, mais à part renchérir le prix des jeans et de l'électronique chinoise pour les consommateurs britanniques, le cours de la monnaie britannique, s'il reste bas, pourrait à terme doper des exportations britanniques rendues plus compétitives... et donc l'emploi.
La Banque d'Angleterre maintient toutefois sa prévision d'un accroissement du chômage «dans les années à venir» en raison de «l'incertitude» que le Brexit ferait peser, selon elle, sur les décisions des investisseurs.