Les bourses européennes, et notamment celle de Londres, ont été secouées par la plus importante chute depuis la crise financière de 2008. Le livre britannique a perdu plus de 3,5% de sa valeur par rapport au dollar, arrivant à un niveau inédit depuis plus de 30 ans.
Barclays et RBS ont décidé d’arrêter la vente de leurs actions, leur prix étant tombé de 10,3% et de 15% respectivement. Lloyds a, de son côté, perdu 10,26%
Le ministre britannique des Finances, George Osborne, s’est voulu rassurant, déclarant le 27 juin que l’économie du Royaume-Uni était assez forte «pour affronter ce que l'avenir lui réserv[ait]».
«Notre économie est robuste pour affronter les défis auxquels notre pays fait face», a-t-il souligné lors d'un bref discours au Trésor — sa première intervention télévisée depuis la décision des Britanniques de quitter l'UE lors du référendum du 23 juin. Il a ajouté que le gouvernement avait mis en place des plans d'urgence solides pour s'adapter au résultat de ce scrutin.