Toujours pas de plafond chiffré pour la production de pétrole. Jeudi 2 juin, à Vienne, les acteurs majeurs de la vente de pétrole ont décidé de laisser inchangé leur niveau de production. Abdallah el-Badri, actuel secrétaire général de l’OPEP, a indiqué qu'il était «vraiment difficile» de donner un chiffre mais que le marché acceptait le niveau actuel de production qu’il juge «raisonnable».
Nouveau secrétaire général et nouveau membre
«La Conférence a observé que, depuis la dernière réunion de décembre 2015, les prix du pétrole brut ont grimpé de plus de 80%, l'offre et la demande convergent», ce qui prouve que «le marché est engagé dans un processus de rééquilibrage», a fait valoir le cartel lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de sa réunion semestrielle.
Autre information importante, c’est le Nigérian Mohammed Barkindo qui officiera au poste de secrétaire général de l’organisation à compter du 1er août. Le Gabon fera également son entrée dans l’organisation le 1er juillet.
L’OPEP, formation de 13 pays qui produisent environ un tiers du brut mondial, a pompé quelque 32,3 millions de barils par jour (mbj) au premier trimestre 2016, tandis que la production saoudienne a atteint à elle seule 10,13 mbj de janvier à avril (+3,5% sur un an).