«Nous sommes ravis que Toyota, le plus grand constructeur automobile mondial, fasse un investissement stratégique dans Uber dans le cadre d'un partenariat mondial plus large», s'est félicité Emil Michael, l'un des dirigeants de la société de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) américaine.
En plus de l'investissement financier, dont le montant n'est pas divulgué, l'accord de principe conclu entre Uber et Toyota vise à «explorer une collaboration, commençant avec des essais» dans le secteur des réservations de voitures avec chauffeur. Le but sera de se concentrer sur des pays où cette activité est en croissance.
De «nouveaux services»
Les deux entreprises disent aussi vouloir «accélérer les discussions visant à établir de nouveaux services».
Elles comptent ainsi collaborer dans une série d'autres domaines, comme les applications embarquées pour les chauffeurs Uber ou le partage d'informations sur leurs activités de recherche.
«A travers cette coopération avec Uber, nous aimerions explorer de nouvelles manières de fournir aux consommateurs des services de mobilité sûrs, pratiques et attrayants», a fait savoir Shigeki Tomoyama, l'un des responsables de Toyota.
Volkswagen tente un autre pari
Mais la concurrence s'annonce d'ores et déjà acharnée. Le constructeur allemand Volkswagen, grand rival de Toyota, a annoncé pour sa part, qu'il avait investit 300 millions de dollars dans Gett, un service concurrent de celui d'Uber.
Cet investissement entre dans le cadre des efforts affichés par le groupe allemand de diversifier ses sources de revenus, en proposant notamment des services liés à la mobilité.
«Gett fournit à Volkswagen la technologie pour s'étendre au-delà de la vente de véhicules vers une mobilité à la demande pour les consommateurs et les entreprises», a commenté le patron-fondateur de Gett, Shahar Waiser.
Toyota et Volkswagen ne sont pas les premiers groupes automobiles à nouer des liens avec des applications mobiles de réservation de voitures avec chauffeur ou de taxis. Le groupe américain General Motors avait déjà investi en début d'année dans Lyft, le principal rival américain d'Uber.