Economie

Goldman Sachs impute la hausse des prix du brut à la diminution de l’offre

Les prix du pétrole connaissent leur plus haut depuis six mois, après que des analystes de Goldman Sachs ont déclaré que le marché connaissait une pénurie d’approvisionnement.

«Le marché du pétrole est passé d’un point proche de la saturation à une situation de déficit beaucoup plus tôt que nous le pensions. Le marché s’est retrouvé en déficit au mois de mai en raison à la fois d’une demande forte et soutenue, couplée à un déclin marqué de la production», a fait savoir l’établissement bancaire américain.

Pour les analystes, cette situation est due à la réduction des livraisons nigérianes où des attaques contre des sites de production et d’exportation de pétrole ont réduit ses exportations. Les feux de forêt qui ont ravagé le Canada ont eux aussi pesé sur la quantité produite en Amérique du Nord, alors que dans le même temps, la demande d’or noir augmentait en Inde et en Russie.

Le prix du baril de Brenont sont remontés jusqu’à près de 49 dollars le 16 mai. Et le prix du West Texas Intermediate (WTI) est revenu à des niveaux oscillant autour de 47 dollars le baril, soit son cours le plus élevé depuis le mois de novembre dernier.

Goldman Sachs a donc modifié ses prévisions, anticipant un prix du baril à 50 dollars au second semestre 2016, alors qu’en mars dernier, la banque estimait encore que le prix de l’or noir ne dépasserait pas 45 dollars.