«La réunion de l’eurogroupe, le lundi 9 mai, doit trouver le moyen de briser ce cercle vicieux», a déclaré Sigmar Gabriel, ministre allemand de l'Economie, dans un courrier électronique adressé à Reuters, à propos des problèmes d’endettement de la Grèce.
«Chacun sait qu'un allègement de la dette interviendra à un moment ou à un autre. Essayer de se dérober encore et encore n'a pas de sens», a-t-il poursuivi, précisant que de nouvelles mesures d’austérité n’aideraient ni les gens ni le pays, les obligeant «à se battre tous les 12 mois pour obtenir de nouveaux crédits afin de rembourser d'anciens emprunts».
Le Fonds monétaire international (FMI) est du même avis. D’après ses représentants, les partenaires européens de la Grèce doivent se mettre d’accord sur un allègement substantiel de la dette grecque.
Mais tous les hommes politiques européens ne partagent pas cet avis. A commencer par le ministre… allemand des Finances, Wolfgang Schäuble qui, contrairement à son homologue de l’Economie, estime «inutile» un allègement de la dette grecque.
Les ministres des Finances des 19 pays de la zone euro se rencontreront le 9 mai à Bruxelles pour discuter de la dette de la Grèce et des nouvelles mesures qu'Athènes doit mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs budgétaires en 2018. Pour le moment, la Grèce a besoin de nouveaux prêts pour rembourser cinq milliards d'euros de dette, détenus par la Banque centrale européenne qui arrivera à échéance d'ici la mi-juillet.