Economie

Vague de licenciements et de fermetures chez les banques espagnoles

Les banques espagnoles ne font pas preuve d'une forme exceptionnelle. Les licenciements et les fermetures de succursales se multiplient dans le pays, alors que la population est déjà touchée par un taux de chômage atteignant les 21%.

Les trois grandes banques hispaniques, Santander, BBVA et CaixaBank ont affiché des bénéfices en chute au premier trimestre 2016. Santander, la plus grande banque de la zone euro du fait de sa capitalisation boursière, prévoit de fermer 450 petites succursales et de supprimer 1 400 emplois, des effectifs qui correspondent à 5% du personnel de l'entreprise.

«Nous craignons que les suppressions d'emplois dans le secteur bancaire ne soient pas terminées»

Ces aménagements devraient permettre d'économiser entre 75 et 110 millions d'euros à partir de 2017. Basée à Barcelone, CaixaBank est la troisième plus grande banque d'Espagne. Elle prévoit également de supprimer 500 de ses 32 500 emplois dans le pays. «Nous craignons que les suppressions d'emplois dans le secteur bancaire ne soient pas terminées», a déclaré Ignacio Soto du syndicat UGT, l'un des plus grand du pays.

L'Espagne a le plus dense réseau d'agences bancaires en Europe occidentale, avec 8,6 succursales pour 10 000 habitants. La moyenne dans l'ensemble de l'Union européenne est de cinq succursales pour 10 000 habitants. Le réseau bancaire du pays a déjà subi une profonde restructuration après l'éclatement de la bulle immobilière en 2008.

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