L'Etat a lancé la procédure d'appel d'offres pour la privatisation partielles des aéroports de Nice et de Lyon, avec l'adoption des cahiers des charges pour ces procédures, selon deux avis publiés jeudi au Journal Officiel (JO).
L'État veut en effet céder la totalité des 60% qu'il détient dans les sociétés gestionnaires de ces aéroports et les candidats à l'acquisition pourront se faire connaître dans les conditions prévues au cahier des charges jusqu'au 24 mars, selon ces deux avis.
La Chambre de commerce et d'industrie (CCI) possède 25% du capital de ces deux aéroports et les collectivités locales 15% (répartis entre région, département et métropole). Ces coactionnaires ont été associés ces derniers mois à la préparation des cahiers des charges. Des réunions s'étaient déroulées la semaine dernière à Bercy pour finaliser le processus. Le choix des acquéreurs concernant les deux plateformes aéroportuaires devrait être connu cet été. La loi exige de la part des candidats au rachat des parts de l'Etat une expérience en tant que gestionnaire d'aéroport ou actionnaire d'une société gestionnaire d'aéroport.
Ces privatisations ont été autorisées par la loi Macron pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances, et font suite à l'ouverture du capital de l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Selon Europe 1, les aéroports de Nice Côte d'Azur (12 millions de passagers en 2015) et Lyon-Saint Exupéry (8,7 millions) arrivent respectivement aux 3e et 4e rangs des aéroports français après les escales parisiennes de Paris-Charles de Gaulle (65,7 millions) et Orly (29,6 millions).