Ce matin, le future sur le baril de Brent (pétrole récolté en mer du Nord) pour livraison en mars ne valait plus que 28,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 0,64 dollar par rapport à la clôture de la semaine dernière.
Le 15 janvier, le prix du pétrole échangé sur la place londonienne était déjà tombé à 29,45 dollars, son niveau le plus bas depuis le 10 février 2004. Mais force est de constater que rien ne semble pouvoir enrayer cette glissade pour l’instant.
«Le secteur de l'énergie a connu sa pire semaine de repli depuis juin 2011 alors que le retour imminent des barils iraniens et l’hiver clément aux Etats-Unis ont entraîné une forte baisse des prix du brut et du gaz naturel», déclaré Ole Hansen, analyste de Saxo Bank, à l'AFP.
La fébrilité du marché pétrolier s'est accrue ces derniers jours alors que Téhéran devrait recommencer à pouvoir exporter son or noir sur le marché international en raison de la levée des sanctions internationales qui touchaient l’Iran depuis près d’une décennie. Jusqu’à présent l’Iran ne pouvait exporter son pétrole qu’à destination de quelques pays d’Asie, notamment la Chine, la Corée du Sud, le Japon et l’Inde, mais les autorités affichent désormais ouvertement leur ambition de reprendre leurs exportations à destination de l’Europe.