Economie

La DGAC demande aux compagnies aériennes de renoncer à 33% de leurs vols à Orly les 26 et 27 mars

Face à la grève des contrôleurs aériens, l’organe public de régulation du trafic par avion demande aux transporteurs d’annuler de nombreux vols passant par Orly. Ces perturbations ont des répercutions sur l’ensemble du continent.

La Direction générale de l'aviation civile a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à 33% de leurs vols le 26 mars à l'aéroport de Paris-Orly, et à 20% le 27 mars, en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites.

Ces annulations préventives concerneront aussi le 26 mars 20% des vols à Lyon-Saint-Exupéry et Marseille-Provence. Dans ce dernier aéroport, les compagnies devront également annuler 20% de leur programme le 27 mars.

Pour mettre en adéquation les volumes de vols et le nombre de contrôleurs aériens à leur poste et éviter des perturbations encore plus importantes, la DGAC avait déjà exigé des transporteurs qu'ils renoncent ce 24 mars à 30% de leurs vols à Orly, puis à 15% le 25.

Par ailleurs, un vol sur cinq sera annulé à Marseille-Provence, Bordeaux-Mérignac et Lyon-Saint-Exupéry, aussi bien vendredi que samedi. Ces arrêts de travail ont des répercussions sur l'ensemble du trafic européen.

La plupart des grands aéroports français subissent des retards relativement contenus, de moins d'une demi-heure au départ ou à l'arrivée ce 24 mars, selon le tableau de bord en ligne de la DGAC. Mais ces retards sont proches de 50 minutes au départ de Toulouse-Blagnac et de trois quarts d'heure à l'arrivée à Bordeaux et Bâle-Mulhouse.

L'organisme européen de surveillance du trafic aérien, Eurocontrol a noté pour sa part que des «retards importants» touchaient également les avions transitant par les zones couvertes par les centres de navigation aérienne de Reims et de Marseille.