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Sanctions : effet boomerang

Les Etats-Unis et leurs alliés sont toujours prompts à imposer des sanctions à un pays dès lors que ce dernier ne suit pas les instructions de Washington. Mais il s'agit là d'un outil aux conséquences imprévisibles... pour celui qui y a recours.

Guerres commerciales, recherche de nouveaux marchés, substitution des importations. Le mot «sanctions» fait désormais partie du vocabulaire quotidien. Les fils d’actualités sont inondés de plus en plus de rapports sur de nouvelles restrictions. Aujourd’hui, la Russie est le pays sur lequel pèse le plus grand nombre de sanctions. Et leur nombre ne cesse de croître. Certains experts comparent ces mesures à une «guerre nucléaire financière».

Mais les sanctions, en tant qu’outil d’influence, sont apparues il y a longtemps – elles sont utilisées contre la Russie depuis des décennies. Dans le cadre de la stratégie américaine, les sanctions sont employées quand les pressions politiques ne donnent pas de résultat, et lorsque les menaces militaires ne fonctionnent pas.

Seulement voilà, avec les sanctions prises contre la Russie, l'Iran, le Venezuela... et alors que ces pays se tournent vers d'autres partenaires, les répercutions sur l'économie des pays occidentaux ne se font pas attendre : hausse des prix ou pénurie de l'énergie, inflation, hausse des prix des denrées et des produits essentiels, rayons vides dans les supermarchés, spéculation des détaillants... Les sanctions peuvent aussi être un excellent moyen pour se retrouver arroseur arrosé.