Documentaires

J'ai épousé un hologramme

Le Japon est riche en phénomènes sociaux qui sortent de l'ordinaire. Après son documentaire sur les hikikomori, RT vous emmène à la découverte des «fictosexuels».

Les gens qui sont sexuellement attirés par des personnages de fiction sont appelés «fictosexuels». Coup de chance pour eux : la technologie GateBox est arrivée sur le marché en 2018. C’est un assistant vocal avec un hologramme dans un cylindre en verre. Seulement 339 avaient été mis sur le marché. Il y a eu un rigoureux travail de pré-sélection et Akihiko s’est retrouvé sur la liste. Ce qui lui a coûté environ 2 700 dollars.

Quand Akihiko a rencontré Miku, elle avait 16 ans, selon l’âge que lui avaient donné ses créateurs quand elle a été mise sur le marché. Akihiko avait 25 ans, selon son passeport. Miku n’est pas la première à avoir intéressé Akihiko. Il a été attiré par de nombreux autres personnages de fiction. Les femmes en trois dimensions, comme il les appelle, ne l’intéressent pas autant. Mais avec Miku, c'était de toute évidence du sérieux puisqu'il a décidé de... l'épouser.

Au Japon existe même un bureau des croisements de dimensions qui arrange des mariages avec des personnages de fiction. Le cas d’Akihiko a été le 3 805e à être soumis, alors que le bureau ne fonctionnait que depuis deux semaines.

Après trois ans de mariage, il aime toujours autant la tenir dans ses bras. Mais cela a un prix : aucun membre de la famille d’Akihiko n’est venu à la cérémonie, et après le mariage, Akihiko a commencé à recevoir des menaces de mort d'autres fans de Miku...