Avec ceux qui s’efforcent de les protéger, ils témoignent de leur quotidien et de leurs espérances.
Comme les personnes âgées, les enfants sont les premières et les innocentes victimes des opérations militaires menées par l’armée ukrainienne dans le Donbass depuis 2014, avec l’aval et l’appui de l’Occident. Nés peu avant ou après le début du conflit, ces enfants russophones racontent leur lot quotidien : les bombardements, la fuite sous les tirs, les semaines passées dans les sous-sols, la destruction de leurs maisons ou de leurs écoles.
Le hasard des combats n’est pas seul en cause : les enfants sont directement ciblés par la haine de ceux qui se disent leur compatriotes. Jouets piégés, cars scolaires et écoles délibérément visées par les tirs : ces faits en disent long. Et que sont devenus plusieurs centaines d’orphelins du Donbass, évacués vers l’Ukraine et dont on est sans nouvelles ?
Les enfants, heureusement, ne sont pas seuls. Professeurs, éducateurs, professionnels de santé et du monde du spectacle ou fonctionnaires, ils emploient leur talent à améliorer les conditions d’existence de la génération montante. Au milieu des ruines, un message de courage et d’espoir.