Même si la Constitution de la république du Burundi interdit expressément l’exercice de la fonction présidentielle au-delà de deux mandats, la Cour suprême burundaise a jugé qu’il n’y avait pas violation du document au regard des conditions dans lesquelles Pierre Nkurunziza avait été élu pour son premier mandat.
Les manifestants ont bravé les sommations des forces de l’ordre et continué à opposer une résistance même après l’assaut donné sur leurs barricades.
Quelques 15 000 réfugiés ont fui le Burundi ces deux dernières semaines, 20 personnes ont péri lors des manifestations.