L’Algérie a de nouveau été endeuillée par un grave accident de la route. Le 6 décembre, un autocar de transport de voyageurs a dérapé avant de se renverser sur son toit sur la RN 50, dans la wilaya de Béni Abbès, à l’extrême sud-ouest du pays.
Le bilan humain est lourd. Dans un communiqué publié le même jour, la Protection civile a fait état de 14 morts et 34 blessés. Un premier recensement, diffusé peu après le drame, faisait état de 12 décès et 23 blessés, avant que le nombre de victimes ne soit revu à la hausse. Parmi les personnes décédées figurent deux militaires qui se trouvaient à bord du bus.
Il s’agit du deuxième accident d’autocar le plus meurtrier en Algérie depuis le début de l’année 2025, après celui survenu le 15 août dernier à Alger, lorsqu’un bus bondé de voyageurs avait chuté dans l’oued El Harrach, faisant 18 morts.
À la suite de ce nouveau drame, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a exprimé sa tristesse et présenté ses condoléances aux familles des victimes. Dans un message publié alors que le bilan provisoire faisait encore état de 12 morts, le chef de l’État s’est dit « très attristé » par cet accident survenu dans la wilaya de Béni Abbès.
Dans la nuit de 6 au 7 décembre, les ministres de l’Intérieur et des Transports, Saïd Sayoud, et de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudène, se sont rendus auprès des blessés hospitalisés, afin de s’enquérir de leur état de santé et du dispositif de prise en charge mis en place.