Depuis le début de l’année et jusqu’au 23 novembre, la Russie a importé 594,3 mille tonnes de mandarines, soit une baisse de 9 % par rapport à 2024. Dans ce contexte de repli général, le Maroc fait figure d’exception : ses exportations vers le marché russe ont augmenté de 74 %, passant de 18,2 mille tonnes à 31,6 mille tonnes, selon le service fédéral russe de surveillance vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor).
Les principaux fournisseurs de mandarines de la Russie restent la Turquie, qui concentre 47 % des importations, suivie de l’Afrique du Sud (14 %), de la Chine (13 %), de l’Égypte (11 %) et du Maroc (5 %).
Stanislav Bogdanov, président du présidium de l’Association des entreprises de commerce de détail omnicanal (АКОРТ), a expliqué à l’agence de presse Tass que les magasins russes proposent actuellement des mandarines issues d’une large palette de pays : Chine, Turquie, Abkhazie, Maroc, Égypte, Afrique du Sud, Israël, Iran, Argentine et Pakistan.
Pour 2025, il estime que la Turquie et la Chine fourniront chacune environ un quart de l’offre, tandis que le Maroc et l’Afrique du Sud représenteront chacun près de 14 %, devant l’Abkhazie (11 %). Le reste est réparti entre l’Égypte, l’Iran, Israël, le Pakistan et l’Argentine.
D’après l’expert russe, les conditions climatiques en Russie limitent fortement la culture des mandarines, qui ne représentent que près de 1 % de l’offre durant la période de fin d’année.