Afrique

L’Ouganda vise la première place des fournisseurs africains de pétrole et de gaz

Selon une étude de GlobalData, l’Ouganda pourrait devenir le principal fournisseur de pétrole et de gaz en Afrique d’ici 2030, grâce à des chantiers majeurs tels que l’oléoduc EACOP et la raffinerie de Hoima, qui incluent de nouveaux terminaux et d’importantes capacités de traitement.

D’ici 2030, l’Ouganda pourrait devenir le premier fournisseur africain de pétrole et de gaz, devant le Nigeria et le Ghana, rapporte l’agence Ecofin citant une étude de GlobalData. Cette projection repose sur deux chantiers majeurs : l’oléoduc EACOP et la raffinerie de Hoima, dont la capacité prévue atteint 60 000 barils par jour.

Doté d’un budget de 5 milliards de dollars, le projet EACOP comprend un terminal maritime à Tanga, équipé de quatre réservoirs de 500 000 barils, soit l’équivalent de neuf jours de production cumulée des deux gisements. Ces réservoirs seront chauffés pour maintenir le brut à plus de 63 °C, alors qu’un pic de 230 000 barils par jour est attendu.

À Kampala, un nouveau terminal de 320 millions de litres (2 millions de barils) viendra compléter les installations de Tilenga et de Kingfisher, qui servent de points tampons avant la raffinerie ou l’exportation.

Le brut ougandais, cireux, doit être transporté entre 50 et 63 °C, ce qui fait du stockage un maillon crucial pour assurer le flux des premiers barils et donc la rentabilité. À pleine capacité, les autorités espèrent dégager jusqu’à 2,5 milliards de dollars de recettes annuelles.