Le 9 juillet à Vienne, à l’occasion du 9ᵉ séminaire international de l’OPEP, le président de la Chambre africaine de l’énergie, Nj Ayuk, a délivré un message fort en faveur d’une politique d’exploitation sans complexe des ressources africaines. « Nous devons agir selon le principe de Donald Trump qui est de “forer, bébé, forer” et extraire tous les hydrocarbures possibles en Afrique », a-t-il déclaré.
Ayuk a exprimé son rejet des politiques restrictives imposées au nom du climat. Il a appelé la Banque mondiale et les autres institutions financières internationales à cesser de bloquer le financement des projets pétroliers et gaziers africains. « Comment se fait-il que la Banque mondiale parle de soutenir le nucléaire, mais reste silencieuse sur le pétrole et le gaz ? Nous en avons besoin », a-t-il déclaré.
Un refus de la culpabilisation occidentale
Nj Ayuk a dénoncé la pression constante des pays développés pour freiner l’usage des hydrocarbures en Afrique. « Nous nous sommes trop souvent excusés pour le pétrole. Je ne m’excuserai plus jamais », a-t-il affirmé. Selon lui, il est inacceptable que les puissances occidentales, déjà industrialisées, empêchent les pays africains d’utiliser leurs ressources pour se développer.
Dans une déclaration officielle publiée par la Chambre africaine de l’énergie, l’organisation affirme que le gaz naturel africain n’est pas seulement un combustible de transition : il est la base d’une prospérité durable. Ces ressources peuvent sortir des millions de personnes de la pauvreté et soutenir la croissance industrielle du continent.
Suivre l’exemple de Donald Trump
Soutenant la politique énergétique de Donald Trump, président des États-Unis, Ayuk a appelé l’Afrique à suivre le même modèle : exploiter au maximum ses ressources nationales. « L’Afrique doit répondre à l’appel du président Trump et augmenter au maximum sa production de pétrole et de gaz », a-t-il lancé.
La Chambre africaine de l’énergie, partenaire officiel du séminaire de l’OPEP, continue ainsi d’imposer la voix du continent africain dans les discussions mondiales. Elle insiste sur le droit souverain de l’Afrique à exploiter ses ressources naturelles, sans subir l’agenda énergétique imposé par les intérêts occidentaux.