Afrique

La Tunisie accueille la 23ᵉ réunion africaine sur l’interdiction des armes chimiques

La Tunisie accueille la 23ᵉ réunion africaine sur l’interdiction des armes chimiques, en présence des États signataires de la Convention. Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, y a affirmé l’engagement tunisien en faveur de la paix, d’une coopération régionale renforcée et d’un rôle accru au sein de l’OIAC.

En coordination avec les Nations unies, la 23ᵉ réunion régionale africaine sur l’interdiction des armes chimiques s’est ouverte le 17 juin à Tunis. Prévu jusqu’au 19 juin, l’événement rassemble les représentants des États africains signataires de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques.

Ouvrant les travaux, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a exprimé la volonté de son pays de s’impliquer davantage dans la gouvernance stratégique de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Il a affirmé que la Tunisie est prête à mettre son expertise, sa vision et son engagement au service de l’organisation, dans un cadre fondé sur la paix, la sécurité et le respect du droit international.

Rappelant que les réponses aux défis du continent doivent émaner d’Afrique, il a salué l’Agenda 2063 de l’Union africaine comme cadre essentiel pour la paix et la sécurité régionales. Il a également réitéré le soutien de la Tunisie aux instruments internationaux relatifs à l’interdiction des armes chimiques.

Contribuer à l’éradication des armes chimiques en Afrique

Le chef de la diplomatie tunisienne a salué les réalisations de l’OIAC dans la lutte contre la prolifération des armes chimiques, tout en rappelant que l’organisation avait reçu le prix Nobel de la paix en 2013 pour sa contribution à la promotion de la chimie à des fins pacifiques.

Il a néanmoins souligné les défis persistants, appelant à une législation nationale plus robuste et à un renforcement de la coopération régionale pour affronter les menaces émergentes. Il a en ce sens affirmé l’engagement tunisien à prendre part activement aux travaux de l’organisation, notamment lors des conférences annuelles.

Créée pour mettre en œuvre la Convention sur les armes chimiques, entrée en vigueur le 29 avril 1997, l’OIAC regroupe aujourd’hui 193 États membres. Elle œuvre à un désarmement chimique multilatéral et à l’élimination totale de ces armes de destruction massive.