En marge des réunions de printemps 2025 du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, tenues à Washington, le ministre nigérian des Finances, Wale Edun, a déclaré que les États-Unis ont manifesté un intérêt pour investir dans le projet de Gazoduc Afrique-Atlantique (GAA).
Ces déclarations font suite à des discussions bilatérales tenues à Washington avec les autorités américaines.
Le projet de Gazoduc Afrique-Atlantique
Présenté en 2024 à Houston, aux États-Unis, par Mele Kyari, directeur général du Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC), le projet vise à acheminer le gaz naturel nigérian vers l’Europe.
Le gazoduc devrait traverser 13 pays africains, parmi lesquels le Libéria, le Bénin, la Guinée, la Côte d’Ivoire, pour arriver au Maroc. L’investissement nécessaire pour sa construction est estimé à 25 milliards de dollars.
Du côté marocain, la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, avait présenté en mars dernier, à Washington, les avancées majeures du projet GAA lors d’un événement organisé par le think tank américain Atlantic Council.
À cette occasion, Benkhadra avait annoncé une première mise en service prévue dès 2029.
Ce projet vient concurrencer un autre grand chantier énergétique : le gazoduc transsaharien, reliant le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger, dont l’ouverture avait été annoncée pour 2027.