Des pourparlers directs doivent s’ouvrir ce 18 mars à Luanda entre les représentants de la République démocratique du Congo et ceux du mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC/M23).
Dans un communiqué publié le 17 mars sur Facebook, la présidence angolaise a confirmé l’arrivée de la délégation congolaise, précisant que celle des rebelles était attendue dans la nuit. Elle affirme que toutes les conditions sont réunies pour engager les discussions entre les deux parties impliquées dans le conflit.
Des négociations incertaines en raison des sanctions européennes
Les efforts de médiation angolaise sont fragilisés par les sanctions adoptées la veille par les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne contre plusieurs figures du M23 et des officiers rwandais.
Dans un communiqué publié sur X, le porte-parole de l’AFC/M23, Lawrence Kanyuka, a dénoncé ces mesures, affirmant qu’elles rendent «la tenue des pourparlers impossible» et qu’elles compromettent tout progrès.
Cependant, selon RFI, un ordre de mission avait déjà été établi, prévoyant la participation d’une délégation de cinq personnes, conduite par Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif de l’AFC/M23.