Plus d’un an après sa réélection à la présidence, Félix-Antoine Tshisekedi a procédé à une restructuration de son cabinet. À la suite d’une série d’ordonnances annoncées le 7 mars, le président a officiellement désigné Anthony Nkinzo Kamole à la tête du cabinet présidentiel et ce, dans un contexte de crise sécuritaire persistante dans l'Est.
En effet, ce remaniement a touché plusieurs domaines stratégiques. De nouveaux conseillers principaux ont été désignés pour prendre en charge les enjeux environnementaux, politiques, économiques et sanitaires. Par ailleurs, neuf conseillers ont été maintenus dans leurs fonctions, couvrant des secteurs tels que le droit, les mines, l'agriculture, les infrastructures, les télécommunications, l'éducation et la diplomatie.
Ces nouvelles nominations révèlent la reconduction d’un grand nombre des membres de l’équipe précédente. Anthony Nkinzo Kamole sera entouré de trois directeurs de cabinet adjoints : André Wameso, en charge des questions économiques et financières, Nicole Bwatshia Ntumba, responsable des questions politiques, juridiques et diplomatiques, et Olivier Mondonge Mugabe, chargé du Progrès Social. En parallèle, Félix Tshisekedi a nommé Dieudonné Tshibuyi Tshiakambila en tant que conseiller spécial pour le suivi du PDL-145T (Programme de Développement local des 145 territoires).
Sumbu Sita Mambu a été reconduit au poste de Haut représentant pour le suivi de la feuille de route de Luanda et des organisations économiques régionales, tandis que Jacques Tshisekedi Tshibanda, frère du président, continuera de diriger la sécurité intérieure du président. De son côté, Kahumbu Mandungu Bula garde son rôle de conseiller privé, et la fille de Félix Tshisekedi, Christina Tshisekedi Tshika, rejoint le cabinet présidentiel, où elle sera affectée au secrétariat particulier.
Répondre aux différents défis du pays
La restructuration du cabinet présidentiel par Félix Tshisekedi intervient dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, marqué par des enjeux de sécurité complexes, dans l'est de la République démocratique du Congo.
Cette situation difficile met les nouveaux membres du cabinet, ainsi que ceux reconduits, face à un défi majeur : accompagner le président dans la gestion des multiples crises qui secouent actuellement le pays.