Un an après son élection en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, l'Algérie assume la présidence de cet organe onusien pour un mois. Cette position lui offre une plateforme stratégique pour influencer les discussions mondiales et mettre en avant «ses priorités diplomatiques». Parmi les sujets clés sur lesquels Alger entend concentrer ses efforts figurent «la situation complexe du Moyen-Orient, en particulier la question palestinienne ainsi que la sécurité en Afrique», a mis en évidence l'agence officielle APS.
Dans le cadre de sa présidence du Conseil de sécurité, l'Algérie prévoit d'organiser un débat public trimestriel au niveau ministériel sur «la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne».
Cet événement marquant verra la participation du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a précisé la même source.
En janvier, le Conseil de sécurité tiendra également une réunion sur le processus politique et la situation humanitaire en Syrie, ainsi qu’une autre consacrée au Yémen. L’envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, ainsi qu’un représentant du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), prendront la parole pour exposer les défis majeurs auxquels ces deux pays sont confrontés.
Alger prévoit également une réunion de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme en Afrique. Selon le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, lors de sa conférence de presse le 30 décembre, «cette réunion est destinée à débattre de l’expansion des activités terroristes en Afrique et des menaces qu’elles représentent pour la sécurité et la stabilité des pays africains», a-t-il affirmé.