Afrique

Mali : le gouvernement déclare la clôture du processus de désengagement de la MINUSMA

Le ministre malien des Affaires étrangères a annoncé la fin de la mission de maintien de la paix de l'ONU, MINUSMA, présente depuis 2013. Prévue jusqu'au 31 décembre 2024, la mission se conclura le 15 novembre 2024. Son retrait sera marqué par la rétrocession du camp de Bamako et le rapatriement du personnel international et des équipements.

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop a informé le Conseil des ministres le mercredi 6 novembre 2024 de la conclusion du processus de désengagement de la MINUSMA, mission de maintien de la paix des Nations Unies déployée au Mali depuis 2013 pour soutenir la stabilité et la sécurité dans le pays.

À la suite du retrait de la mission, achevé le 31 décembre 2023 conformément à la Résolution 2690 (2023) du Conseil de sécurité de l'ONU, la phase de clôture a été lancée le 1er janvier 2024 sous la supervision d'une entité des Nations Unies basée à Bamako, la capitale du Mali.

Initialement prévu pour durer jusqu'au 31 décembre 2024, ce processus prendra fin de manière anticipée le 15 novembre 2024 grâce aux efforts du gouvernement, selon le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération. Cette étape finale est marquée par la rétrocession du camp de Bamako et le rapatriement complet du personnel civil international, des contingents et des équipements, scellant ainsi le retrait définitif de la MINUSMA.

La MINUSMA, créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité de l'ONU, avait pour mandat de soutenir le processus politique au Mali et de contribuer à la stabilisation du pays. Le Conseil avait confié à la mission la tâche d'aider les autorités de transition à sécuriser le territoire et à mettre en œuvre la feuille de route de la transition.

Avec la résolution 2164 adoptée le 25 juin 2014, la mission s’est concentrée sur des priorités telles que la sécurité, la stabilisation, la protection des civils, l'appui au dialogue politique et la réconciliation nationale, le renforcement de l'autorité de l'État, la reconstruction du secteur de la sécurité, la promotion des droits de l'Homme et l'assistance humanitaire.