Le taux de participation à l’élection présidentielle du 7 septembre en Algérie était de 48,03% au niveau national et de 19,57% pour les citoyens algériens résidant à l’étranger, a annoncé l’instance électorale ANIE sur son site Internet. Lors de la précédente élection présidentielle de décembre 2019, le taux de participation était de 39,88 %.
Cité par l’agence de presse d’État APS, le chef de l’autorité électorale, Mohamed Charfi, a fait savoir que «l'annonce des résultats provisoires ne dépassera pas 48 heures, étant donné que la loi fixe un délai de 72 heures».
Trois candidats sont en lice pour remporter le scrutin : Aouchiche Youcef, candidat de gauche du Front des forces socialistes (FFS), et Hassani Cherif Abdelaali, candidat islamiste du Mouvement de la société pour la paix (MSP), et Abdelmadjid Tebboune, président sortant déjà présenté par les analystes et les médias algériens comme le grand favori à sa réélection.
En Algérie, le chef de l'État est élu au suffrage universel. Pour gagner, un candidat doit recueillir plus de 50 % des voix. Les résultats définitifs sont annoncés par la Cour constitutionnelle.
Campagne électorale « très propre »
S’exprimant depuis Alger le jour de vote, le président sortant Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la campagne électorale pour la présidentielle était «très propre» et que les trois candidats à cette élection avaient reflété «une image honorable» de la démocratie en Algérie.
«J'espère que le vainqueur de ce scrutin poursuivra le parcours décisif pour l'État algérien et pour le peuple algérien, afin d'atteindre le point de non-retour dans le développement économique et la construction d'une véritable démocratie, une démocratie des droits du citoyen et non une démocratie de slogans», a ajouté Tebboune.
Le président sortant a également souhaité voir «l'opération se poursuivre avec la même fluidité et dans la même ambiance démocratique», soulignant que cette élection présidentielle pourrait constituer un «tournant décisif» dans l'histoire du pays.
Selon l'instance électorale ANIE, plus de 24 millions d’Algériens étaient inscrits sur les listes électorales, soit près de 23,4 millions d’électeurs à l'intérieur du pays et quelque 865 mille à l'étranger.