Afrique

Présidentielle en Tunisie : le candidat Ayachi Zammel interpellé

Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle en Tunisie, a été arrêté ce 2 septembre au matin pour des soupçons de falsification de parrainages. Zammel fait l'objet d'une enquête, plusieurs plaintes ont été déposées par des personnes affirmant que leurs données personnelles ont été utilisées sans leur consentement pour générer des parrainages.

Suite à des soupçons de «falsification de parrainages», Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle tunisienne du 6 octobre, a été interpellé ce 2 septembre. Le candidat à l'investiture suprême a été conduit au poste de la Garde nationale à Tebourba, dans le gouvernorat de La Manouba, situé à environ 40 km à l'ouest de Tunis.

Le 16 août, avec l'aval du Tribunal de première instance de Tunis 2, les agents de la brigade de police judiciaire de Sidi Hassine Sijoumi avaient entamé des enquêtes relatives aux plaintes déposées par plusieurs citoyens, affirmant n'avoir pas apporté leur parrainage à Ayachi Zammel.

Selon le porte-parole du tribunal compétent, certains citoyens ont affirmé avoir soutenu un autre candidat au scrutin présidentiel et ont été surpris de voir leurs noms figurer sur la liste des parrainages de Zammel.

Arrestation de Zammel : aucune décision encore prise, a annoncé le Parquet 

Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, la porte-parole du tribunal de première instance de La Manouba, a déclaré ce 2 septembre qu'aucune décision n'a encore été prise par le ministère public concernant Ayachi Zammel.

Ce dernier est toujours sous le coup d'investigations, alors que onze personnes ont déposé des plaintes, affirmant que leurs données personnelles ont été illégalement utilisées pour créer des parrainages en faveur du candidat à la présidence.

Son avocat, Faouzi Jaballah, cité par TAP, a précisé que les plaignants, ainsi que le frère d'Ayachi Zammel, ont été entendus avant son arrestation ce 2 septembre.

L’arrestation de Zammel intervient à l'approche du scrutin présidentiel, prévu le 6 octobre, ajoutant une nouvelle controverse à cette campagne électorale