Le Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor) a remis des tests de détection du virus Mpox (anciennement appelé «variole du singe») à des médecins congolais, rapportent ce 26 août nos confrères de Rossiïskaïa Gazeta.
«En collaboration avec des collègues du Laboratoire national de santé publique du ministère de la Santé du Congo, les tests russes de détection de la variole du singe ont été testés avec succès et ont montré leur efficacité», a déclaré Rospotrebnadzor à Rossiïskaïa Gazeta.
L’agence fédérale russe a indiqué que ces tests de diagnostic seraient transférés dans d'autres pays africains, précisant qu’ils étaient développés par l'Institut de recherche en épidémiologie et microbiologie de Saint-Pétersbourg.
Des épidémiologistes russes ont organisé, par ailleurs, une série de conférences avec leurs collègues de la RDC sur les méthodes de détection précoce du Mpox.
Coopération dans 10 pays d’Afrique
Ces spécialistes russes coopèrent actuellement avec 10 pays du continent, dont l'Ouganda, le Burundi, Madagascar et la République du Congo. Ils mènent une surveillance et des recherches conjointes avec des spécialistes africains sur les infections particulièrement dangereuses, notamment la fièvre Ebola.
Depuis le début de l’année 2024, plus de 16 700 cas d’infection par la variole du singe et 570 décès ont été détectés en RDC. Selon le plan du gouvernement, 4 millions de personnes seront vaccinées contre le Mpox, dont 3,5 millions d'enfants.
Auparavant, plus de 17 000 cas d'infection avaient été détectés dans 13 des 55 pays de l'Union africaine depuis le début de cette année. Au moins 13 pays africains ont récemment signalé de nouvelles épidémies de Mpox, dont quatre pour la première fois : le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé le 14 août qu'elle déclenchait son niveau d’alerte le plus élevé dans la foulée de la réunion de l'agence de santé de l'Union africaine.
Le changement de nom de la maladie, désormais également nommée «Mpox» au lieu de «variole du singe» date de 2022. L’OMS avait alors estimé que le terme de «variole du singe» pouvait s’avérer «stigmatisant» et «raciste» pour des personnes.