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Algérie : qui sont les candidats à l'élection présidentielle ?

Au moins six candidats ont déclaré leur décision de participer au scrutin présidentiel anticipé du 7 septembre prochain en Algérie. La campagne électorale doit officiellement commencer le 14 août, soit 23 jours avant le scrutin. En attendant, RT dresse un tour d’horizon des prétendants déjà déclarés.

En attendant la candidature officielle du président Abdelmadjid Tebboune à sa réélection, au moins six candidats, en Algérie, ont déclaré leur décision de participer au scrutin présidentiel anticipé du 7 septembre prochain. Alors que le corps électoral a été officiellement convoqué le 8 juin, à la surprise générale, certains prétendants ont déjà commencé les procédures.

C’est le cas pour trois candidats de la droite algérienne qui se sont déplacés, dimanche 9 juin, au lendemain de la convocation du corps électoral, au siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) pour retirer les formulaires de souscription des signatures.

Il s’agit de Belkacem Sahli, président de l'Alliance nationale républicaine (ANR) et Abdelaali Hassani Chérif, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), une formation islamiste, mais aussi Tarek Zeghdoud, le secrétaire général du Rassemblement national (RA).

Trois candidats de la gauche devraient également entamer ces démarches. Il s’agit de Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), Louisa Hanoune, la présidente du Parti des travailleurs (PT) et Zoubida Assoul de l’Union pour le changement et le progrès (UCP).

Pour chacun de ces prétendants à la magistrature suprême, le plus dur commence. À compter du samedi 8 juin, ils ont 40 jours pour déposer leur dossier de candidature auprès de ANIE. Un dossier qui doit notamment comporter une liste de 600 signatures d’élus ou de 50 000 électeurs, provenant d’au moins 29 wilayas du pays. C’est ensuite à l’ANIE de valider ou non les candidatures.

La campagne électorale doit officiellement commencer le 14 août, soit 23 jours avant le scrutin.

À droite de l’échiquier

Après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, en avril 2019, un de ses fondateurs et ancien secrétaire général, Abdelkader Bensalah, devient chef de l’État par intérim d'avril à décembre 2019.

Les candidats de la gauche

Il est à rappeler que l’Autorité nationale indépendante des élections avait annoncé le samedi 8 juin, dans un communiqué, que l’opération de retrait des formulaires de souscription de signatures individuelles pour les postulants à la présidentielle du 7 septembre aura lieu au niveau de son siège sis au Palais des nations (Club des pins).

L’ANIE a rappelé que «conformément aux dispositions de l’article 250 de l’ordonnance 21-01 susmentionnée, les postulants à la candidature devaient déposer une caution d’un montant de deux cent cinquante mille DA (250.000 DA) auprès des services du Trésor public à travers l’ensemble du territoire national.»