A l'approche de la visite d’Alexis Tsipras à Moscou mercredi, l’expert en finances Patrick Young a expliqué qu’il n’est pas du tout étonnant que la politique de l’Union Européenne ait mené le pays à aller chercher de l’aide ailleurs.
D’après Patrick Young, le fait que la Grèce «se précipite dans les bras de quelqu’un d’autre» représente le genre de problèmes qui survient quand l’Union européenne ne réfléchit pas à l’avance aux conséquences de ses politiques.
A son avis l’Union européenne est persuadée que l’assujettissement de la Grèce par la dette et le maintien organisé des Grecs dans la pauvreté sont le prix que l’UE fait payer pour le sauvetage de l’euro.
«Pour sauver un simple projet politique, l’UE est prête à s’opposer à la logique des jugements de tous les autres. Dans le cas de la Grèce, les politiciens vont se battre jusqu’au bout pour sauver l’Union Européenne et l’euro coûte que coûte», a-t-il affirmé.
De plus, l’expert a ajouté que l’appartenance à l’UE ne peut pas conditionner entièrement le consentement des Grecs aux conditions de paiement de leur dette.
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