Donbass : «J’ai à peu près tout quitté en France pour venir ici» (VIDEO)
RT a rencontré deux volontaires français qui ont rejoint les forces antigouvernementales de Donetsk et de Lougansk pour combattre pour la liberté des Républiques autoproclamées de l’est de l’Ukraine. Ce sont leurs histoires.
Yannick Lozach, un volontaire français dans le Donbass
Lors de son interview sur la chaîne de télévision RT, Yannick Lozach, un des volontaires français dans le Donbass, a fait des commentaires sur la participation des Français dans le conflit sanglant dans l’est de l’Ukraine.
«Pour l’instant nous sommes en train de reconstituer un bataillon de volontaires français parce qu’il y en a énormément qui veulent nous rejoindre et nous sommes en plein pourparlers avec les autorités compétentes de Donetsk», raconte Yannick Lozach.
Il souligne que le Donbass et le peuple du Donbass, le peuple novorossien, a le droit de choisir ses libertés. Selon lui, «c’est un combat pour la justice, c’est un combat pour la paix, c’est un combat contre l’OTAN et c’est la guerre qui n’est pas belle».
Lozach précise que les forces de Kiev utilisent des armes de l’OTAN, des bombes à sous munitions, des bombes au phosphore qui sont interdites par la convention de Genève, mais, malgré tout, le peuple Novorossien et l’armée novorossienne ont décidé de rejoindre l’armée pour se battre pour la liberté.
«C’est un combat qui se fait avec Dieu et qui se fait avec le coeur. Donc, c’est un honneur pour moi de servir dans cette armée», déclare Yannick Lozach.
Guillaume, un volontaire français dans le Donbass
Guillaume, un autre volontaire français dans le Donbass, a aussi raconté son histoire à RT.
«Donc, j’ai sillonné à peu près tout le Donbass, nous avons apporté de l’aide humanitaire, alimentaire parfois, pour aider les populations civiles du Donbass, pour les aider au niveau sanitaire comme ils manquaient beaucoup de matériel et tout», déclare Guillaume.
Il note qu’il a rejoint d’autres français qui sont déjà dans le Donbass pour les suivre dans les bataillons de combat.
«On a essuyé des attaques, on a eu des blessés, et on a eu aussi beaucoup de belles rencontres et aujourd’hui, donc, c’est la fête des soldats, des travailleurs, donc, on a un peu de repos et c’est un très beau jour, il fait très beau, il ne fait pas froid, je suis content d’être ici, de continuer le combat», raconte Guillaume.
«J’ai à peu près tout quitté en France pour venir ici, j’ai laissé beaucoup de choses derrière moi, la famille, mon travail, des amis, mais ici tout se reconstruit, c’est très bien, c’est très bien, c’est un peuple merveilleux», a avoué Guillaume.