Venezuela : un mort lors d'une manifestation contre la pénurie d'essence causée par les sanctions

- Avec AFP

Venezuela : un mort lors d'une manifestation contre la pénurie d'essence causée par les sanctions© Marguerita Choy Source: Reuters
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Des vénézuéliens font la queue pour s'approvisionner en essence à Maracaibo (Illustration)
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Un homme a été tué lors d'une manifestation contre la pénurie d'essence dans une ville de l'est du Venezuela, qui a donné lieu à de violents affrontements avec l'armée, a annoncé 26 juillet le procureur général.

Agé de 47 ans, Carlos Chaparro est décédé le 26 juillet lors d'une manifestation à Aragua de Barcelona, une ville de 39 000 habitants dans l'Etat d'Anzoategui, a fait savoir le procureur général, Tarek William Saab, sur son compte Twitter. Il a fait état de «violents affrontements [...] entre civils et membres de la GNB [Garde nationale bolivarienne]».

Dans une vidéo diffusée sur internet par l'Observatoire vénézuélien des conflits sociaux (OVCS), proche de l'opposition, on peut voir un groupe de personnes et des militaires de la GNB sur une place où des détonations éclatent, puis un homme gisant sur le sol. Ce dernier est ensuite soulevé et transporté jusqu'à un camion.  

Six personnes, dont quatre militaires, ont été interpellées à la suite de ces heurts, a ajouté un peu plus tard Tarek William Saab, toujours sur son compte Twitter, précisant qu'un capitaine était considéré comme le «responsable présumé» de ces affrontements. 

Selon des médias locaux, comme El Pitazo, qui ont cité des témoins présents sur place, la manifestation a éclaté lorsque des personnes, qui attendaient depuis 17 jours de pouvoir faire le plein, ont protesté en voyant des véhicules qui n'étaient pas dans la file recevoir le feu vert de l'armée pour accéder aux pompes. 

Il s'agit du deuxième décès recensé en un mois dans le cadre des manifestations contre la pénurie de carburant au Venezuela. Le 17 juillet, un homme de 18 ans avait succombé à une blessure par balle sur une île de l'Etat de Zulia, dans l'ouest du pays. 

Une nouvelle victime collatérale de la politique de sanctions américaines ? 

Les Etats-Unis, qui tentent de pousser Nicolas Maduro vers la sortie, ont mis en place un embargo sur le pétrole vénézuélien.

La pénurie d'essence a surtout commencé à se faire sentir quelques semaines après que Washington a sanctionné Rosneft Trading, une filiale du géant pétrolier russe Rosneft, mi-février. Un mois et demi plus tard, Rosneft a annoncé l'arrêt de ses activités au Venezuela.

Et le spectre des sanctions américaines plane sur les partenaires étrangers du secteur pétrolier vénézuélien, en premier lieu l'Iran, qui tente de venir en aide à Caracas. 

En juin, l'arrivée de cinq navires iraniens transportant 1,5 million de barils de carburant ont permis de redonner un peu d'oxygène au pays, un répit qui fut toutefois de courte durée.

Quatre autres pétroliers iraniens se dirigent actuellement vers le Venezuela avec 1,1 million de barils de combustible. Washington, via un recours en justice, cherche à faire saisir cette cargaison afin de plonger davantage le pays dans le chaos. 

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