Assemblée générale de l'ONU : ce qu'il ne faut (surtout) pas manquer

Afin d'être parfaitement préparé aux hostilités, RT France donne un avant goût du véritable marathon qui aura lieu ces prochains jours au siège des Nations-Unies. Au menu, crise migratoire, regards assassins et déclarations à grand spectacle.
La rencontre Poutine-Obama
Vladimir Poutine interviendra à la tribune de l'ONU le lundi 28 septembre, après 10 ans d'absence. Et c'est surtoût sa rencontre avec le président américain Barack Obama qui est la plus attendue. Les deux hommes sont en froid depuis plusieurs mois et leur entrevue pourrait se révéler électrique.
Parviendront-ils à oublier leurs divergences de points de vue sur la question syrienne pour fonder une coalition en mesure de lutter efficacement contre l'Etat islamique ?
Obama - Putin Faceoff (caricature) http://t.co/1pta8REAGc
— Marelisa (@Marelisa) 17 Mars 2014
La venue de Raul Castro
Voilà un invité qu'on aura pas vu depuis belles lurettes. Raul castro s'exprimera à la tribune le 28 septembre et devrait rencontrer Barack Obama. C'est la première fois que le chef d'Etat cubain se rend aux Etats-Unis depuis 1959 où il avait pu découvrir la ville de Houston (Texas) en compagnie de son frère Fidel avec qui il s'était copieusement disputé dans une chambre d'hôtel.
Obama expected to meet with Raul Castro at UN next week: http://t.co/tIVaooDgQIpic.twitter.com/ST3JdwZURJ
— The Hill (@thehill) 24 Septembre 2015
En tout état de cause, la visite de Castro agace profondément le parti des républicains qui, dans leur grande majorité, se sont opposé à la restauration des relations diplomatiques avec La Havane, préférant parler de «capitulation» plutôt que de «réconciliation».
Les agitateurs de «preuves pour les nuls»
En 2012, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait fait très fort en apparaissant à la tribune des Nations Unies muni d'un croquis simpliste, sorte de «nucléaire iranien pour les nuls» sur lequel il s'est empressé de tracer au marqueur rouge la ligne à ne pas franchir afin d'expliquer à son auditoire, le danger imminent que représentait l'Iran.
Poll: Most Israeli Jews agree with Netanyahu that Iran deal is ‘existential threat’ http://t.co/dJ897qFzbFpic.twitter.com/2loa38KCM3
— Haaretz.com (@haaretzcom) 9 Septembre 2015
Mais Netanyahou n'est pas le seul à user de cette technique. Le président ukrainien Petro Porochenko, apprécie particulièrement se munir de divers accessoires, qui selon lui, témoignent de crimes commis par la Russie.
Does Poroshenko believe bus fragment (13 died in atrocity) can blind all to his army bombing Donetsk civilians? pic.twitter.com/FXCcLHv9zI
— IvorCrotty (@IvorCrotty) 21 Janvier 2015
Serait-ce Colin Powell qui a fourni les soit disant passeports russes de #Poroshenko ? #PoudreBlanchepic.twitter.com/U0ncJpwjGk
— Arnault Ménatory ن (@ArnaultMenatory) 8 Février 2015
Néanmoins, aucune preuve n'était venue confirmer ses dires. On ne sait pas encore si le président ukrainien compte réitérer son geste à la tribune de l'ONU.
De nouveaux «non-membres» qui hissent leurs drapeaux
Tandis que, sur fond d'émeutes quasi-quotidiennes en Cisjordanie, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou vient d'autoriser les forces de police de l'Etat Hébreu à tirer à balles réelles sur les manifestants lanceurs de pierres palestiniens, la Palestine a obtenu le droit de hisser son drapeau aux Nations-Unies, ce qui est loin de plaire à Bibi.
Opinion: Raising the Palestinian flag at the UN is a symbolic act (Photo: Andrew E. Larsen) http://t.co/kiwBZymDcnpic.twitter.com/YzZbULIZkD
— Al Jazeera English (@AJEnglish) 20 Septembre 2015
Et ne manquez pas non plus...
Le président iranien Hassan Rohani, sincère partisan d'un apaisement des relations de son pays avec l'Occident, mais qui ne manque pas une occasion de rappeler qu'«aucune super-puissance» n'est capable de «dicter les décisions à prendre pour l'Iran».
No superpower can make decisions for Iran: @HassanRouhani
Read more: http://t.co/Cl9riFnI4xpic.twitter.com/3bdQgnuQn4
— Press TV (@PressTV) 15 Septembre 2015
L’intervention de Xi Jinping, le leader de la deuxième puissance économique du monde, dont tous les autres économies sont dépendantes, pour preuve la récente chute boursière chinoise qui a entraîné de grandes pertes sur les autres places mondiales. Le dirigeant chinois arrive à New York sur fond d’accusations de piratage et de lutte d'influence avec les Etats-Unis en mer de Chine .
Congressional district #exports to China have grown MUCH faster than to the rest of the world #XiJinping#XiUSAVisitpic.twitter.com/axxRSGmwWY
— Trade Partnership (@TradePartnersDC) 25 Septembre 2015
Enfin et surtout, François Hollande et Angela Merkel, experts en politique migratoire qui prononceront un discours historique commun au Parlement européen le 7 octobre.
Quite a caricature! So realistic! @Sergey_Elkin
#Merkel, #Hollandepic.twitter.com/pNITfvPvhu
— Alexey Khlebnikov (@AleksKhlebnikov) 2 Mars 2015