Syrie : après la pique de Trump, Moscou réaffirme son soutien à Damas «contre les terroristes»

Syrie : après la pique de Trump, Moscou réaffirme son soutien à Damas «contre les terroristes»© Sputnik / Mikhail Voskresenskiy
Troupes de l'armée syrienne (image d'illustration).
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Les tensions s'accumulent sur le dossier syrien alors que Damas progresse dans la reprise des poches terroristes. Le Kremlin a réagi aux propos de Donald Trump qui avait appelé la Russie à «cesser son soutien aux atrocités du régime d'Assad».

Réagissant à la volonté de Donald Trump de voir «la Russie cesser son soutien aux atrocités du régime d'Assad», détaillée dans un communiqué de la Maison Blanche publié le 16 février après une conversation téléphonique entre les présidents américain et turc, Moscou a réaffirmé soutenir l'armée syrienne dans sa lutte contre le terrorisme. «Les forces armées russes, les conseillers russes continuent à soutenir les forces armées syriennes dans leur lutte contre les terroristes. Nous continuons à déplorer l'intensification des activités des terroristes à Idleb», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov cité par l'agence de presse Tass.

La situation dans la province d'Idleb a récemment été rythmée par des épisodes de tensions entre Damas et Moscou d'une part, et Ankara de l'autre, dans le cadre de la reconquête par l'armée syrienne de la zone qui correspond à l'une des dernières enclaves djihadistes du nord-ouest du pays.

Le 8 février par exemple, alors que l’armée syrienne reprenait la ville clé de Saraqeb, située à la jonction de deux autoroutes stratégiques dans l’est de la province d’Idleb, la Turquie a menacé de représailles en cas d’attaque de ses avant-postes militaires dans la région.

La situation s'est aggravée quand la Turquie a affirmé le 10 février avoir «neutralisé» plus de 100 soldats syriens (une information non confirmée par Damas) en réponse à une attaque qui aurait fait cinq morts le même jour dans les rangs de l'armée turque dans la région. Deux jours plus tard, Recep Tayyip Erdogan menaçait, en cas de nouvelle attaque contre ses forces armées, de frapper les troupes syriennes partout en Syrie tout en adressant une critique à l'égard de la Russie, accusée de se rendre responsable de massacres.

Une nouvelle crispation a été provoquée par les propos d'un député turc, proche allié d'Erdogan, qui avait soutenu le 11 février que la Russie portait la responsabilité de la mort des soldats turcs à Idleb. «Nous considérons inacceptable d'utiliser les événements tragiques pour "marquer des points" dans le débat politique national», a rétorqué le ministère russe des Affaires étrangères deux jours plus tard.

L'armée syrienne accomplit une reconquête historique

Le 16 février, l'armée syrienne a, pour la première fois depuis huit ans, repris le contrôle de 28 poches contrôlées par des groupes islamistes (notamment Hayat Tahrir al-Cham, dont l'une des composantes est le Front al-Nosra, ancienne branche syrienne d'al-Qaïda) à l'ouest et au nord d'Alep, selon l'agence de presse publique syrienne SANA.

Toujours selon cette agence, les combattants djihadistes se sont retirés de leurs avant-postes vers la frontière turque, laissant la totalité de la périphérie d'Alep aux mains des forces de Bachar el-Assad, ce qui n'était pas arrivé depuis 2012.

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