Porochenko interdit l'entrée en Ukraine à des journalistes de RT... et de la BBC !
Le président Petro Porochenko a publié la liste de personnalités interdites de séjour sur le sol ukrainien, incluant des journalistes des médias parmi les plus respectés de la profession qui rapportaient de la situation dans l’est du pays.
Le porte-parole du président ukrainien a indiqué que celui-ci avait signé une loi mettant en œuvre des mesures contraignantes visant 400 personnes de 90 entreprises ou institutions.
La liste des individus visés inclut des officiels tels les porte-paroles du ministère de la Défense et du Parlement ainsi que les représentants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
Ukraine has banned three BBC journalists, including @BBCSteveR & @Emmawells1, for reasons best known to itself. Wow. http://t.co/98V3YswS6y
— max seddon (@maxseddon) 16 сентября 2015
#Ukraine bans over 400 ppl in connection w/ #Russia. List includes dozens of journalists, incl 3 @BBC@el_pais@zeithttp://t.co/sxcfmasMnP
— Amie Ferris-Rotman (@Amie_FR) 16 сентября 2015
Plus surprenant, cette liste contient les noms de journalistes occidentaux, dont trois employés de la BBC basés à Moscou, un correspondant du journal allemand Zeit et un reporter espagnol.
La nouvelle a, tout de suite, provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux des journalistes britanniques indignés par cette décision controversée.
Poroshenko signs decree banning lots of journos, including BBC's excellent Emma Wells & Steve Rosenberg. Incredible. http://t.co/hxPM12Hy5L
— Shaun Walker (@shaunwalker7) 16 сентября 2015
Disgraceful that #Ukraine has banned loads of journos including @BBC journalists @Emmawells1 & @BBCSteveR. . http://t.co/KmZAb65eEe …
— David Patrikarakos (@dpatrikarakos) 16 сентября 2015
La liste originale des personnes sanctionnées avait été élaborée l’année dernière mais n’avait jamais été officiellement publiée.
Sous le coup des sanctions se trouvaient déjà un certain nombre de représentants des médias russes, comme le directeur général de Rossiya Segodnya, des responsables des d’informations RIA Novosti et TASS. Etaient également touchés des employés de Ruptly, de la chaîne de télévision NTV, Perviy Kanal, ainsi que les journaux Izvestia, Rossiyskaya Gazeta et d'autres publications encore.