En direct : L’Europe face à l’afflux des migrants

En direct : L’Europe face à l’afflux des migrants© Antonio Bronic Source: Reuters
Des migrants en Croatie
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Avec des contrôles «temporaires» aux frontières et des forces de l’ordre déployées pour renforcer les vérifications, l’UE s’apprête à répartir 120 000 réfugiés partout dans l’Union. Il n’est cependant pas clair de quelle manière cela sera fait.

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  • Un train rempli de réfugiés quitte la ville croate de Tovarnik pour un lieu tenu secret.

  • Treize migrants sont décédés dans les eaux turques lorsqu’un bateau avec 46 personnes à son bord a heurté navire de marchandises et a chaviré, selon une source des garde-côtes turcs. Six enfants figurent parmi les victimes et 20 autres migrants ont pu être secourus, d’après la même source. Le bateau a quitté la côté turque près de la province de Canakkal. Les recherches se poursuivent : 13 personnes sont portées disparues.

  • Le Premier ministre français Manuel Valls a déclaré dimanche qu’il était nécessaire d’établir un système juste de répartition des réfugiés et des migrants entre les pays membres de l’Union européenne. Il a souligné que la France ne pouvait pas accueillir tous les migrants qui fuient les zones de combat.

    Manuel Valls a également proposé de créer des centres d’accueil pour migrants et réfugiés dans les pays de première entrée, l’Italie et la Grèce, afin de répartir ensuite à partir de ces centres les demandeurs d’asile à travers toute l’Union européenne. Selon lui, la France s’est engagée à accueillir 30 000 réfugiés syriens dans les deux ans à venir.

  • Le 19 septembres, des centaines de réfugiés sont arrivés en bus en Hongrie. Selon les dernières informations, ils voudraient rejoindre la ville d’Osijek en Croatie.

  • Selon la télévision nationale croate HRT TV, un millier de réfugiés ont passé la nuit à la belle étoile au poste-frontière de Bregana, entre la Croatie et la Slovénie.

    Au petit poste-frontière voisin d'Harmica, à une vingtaine de kilomètres de la capitale croate Zagreb, des dizaines de migrants étaient massés ce samedi matin sur le pont marquant la frontière, exigeant que la police slovène les laisse entrer.

  • La Hongrie a terminé la pose d'une clôture de barbelés sur 41 km de sa frontière avec la Croatie pour tenter d'endiguer le flux de migrants, selon un porte-parole du ministère de la Défense hongrois. 

    Dans le même temps, La Croatie continuera à acheminer les migrants à la frontière avec la Hongrie, en l'absence d'accord avec ce pays frontalier, selon le Premier ministre croate Zoran Milanovic. Le chef du gouvernement croate estime que «75 à 80% des migrants entrent par les îles grecques et qu'il s'agit de gens dont la vie n'est pas en danger».

  • La Bosnie-Herzégovine peut accueillir 5 000 réfugiés, mais fermera ensuite ses frontières, a déclaré le ministre de la Sécurité bosniaque Dragan Mektic lors d’une conférence de presse. D’après ses dires, des réfugiés et des migrants arriveront probablement en Bosnie-Herzégovine en raison de la fermeture des frontières d’autres pays. Le ministre a en outre prévenu que son pays les accueillerait en fonction de ses capacités. Selon Dragan Mektic, la Bosnie-Herzégovine est prête à devenir un pays de transit, si les Etats européens voisins sont prêts à accueillir les migrants et les réfugiés qui traversent le pays.

  • Les forces de l’ordre turques essaient de bloquer la foule des réfugiés et des migrants qui veulent atteindre l’Union européenne.

     Le gouverneur de la province turque d’Edirne, Doursoun Ali Sahin, a déclaré que les réfugiés ne seraient pas autorisés à passer la frontière avant d’avoir reçu une invitation provenant d’un Etat européen.

  • La Norvège pourrait imposer un contrôle aux frontières, si le nombre de demandeurs d’asile devenait trop élevé. «Nous évaluons différentes mesures. Le contrôle aux frontières renforcé est l’une des mesures que nous envisageons», a confié le ministre norvégien de la Justice, Anders Anundsen, à Reuters. «Cela dépend du nombre de migrants qui arrivent. Si ces chiffres augmentent considérablement ou que nous pensons que notre contrôle aux points d’entrée n’est pas suffisant, nous imposerons le contrôle aux frontières», a-t-il ajouté.

  • Le nombre de demandes d’asile adressées à l’Union européenne lors du deuxième trimestre 2015 s’est élevé à 213 200. Cela représente une hausse de 85% par rapport à l’année précédente sur la même période, selon l'agence européenne de statistiques. L’Allemagne a reçu 38% de toutes les demandes, la Hongrie en a reçu 15%, l'Autriche 8%, alors que l’Italie, la France et la Suède en recueillent 7% chacune. Le tiers de tous ces demandeurs d’asile provient de la Syrie et de l’Afghanistan.

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Dans l'après-midi, près de 20 policiers ont été blessés lors des émeutes avec les migrants. L’ambulance a transporté à l’hôpital deux enfants qui ont été jetés par-dessus les barricades, a annoncé Gyorgy Bakondi, conseiller principal en sécurité du Premier ministre hongrois.

Des dizaines de migrants ont réussi, à l'issue de plus d'une heure d'échauffourées mercredi en début de soirée, à déborder les forces antiémeutes hongroises et à pénétrer en territoire hongrois depuis la Serbie, au passage frontalier de Röszke.

En début d'après-midi ce mercredi, a police hongroise avait fait usage de gaz lacrymogènes à la frontière serbe, confirmant ainsi sa politique très clairement répressive à l'encontre des réfugiés. Les policiers ont expliqué avoir été la cible de jets de pierres et de bouteilles. Ils ont donc répliqué par du gaz lacrymogène envers des réfugiés. Mais vers 18 heures, et après une vingtaine de blessés dans leurs rangs, ils ont reculé de quelques mètres, permettant à de nombreux réfugiés de pénétrer en Hongrie. 

Sur plusieurs vidéos filmées durant les affrontements, on a pu voir des réfugiés, dont certains avaient le visage caché, jeter des pierres, ou tenter d'incendier des morceaux de la barricade mise en place par les policiers. Les forces de l'ordre ont dépêché sur place plusieurs hélicoptères qui ont surplombé la manifestation. Plusieurs blessés sont aussi à déplorer, et plusieurs ambulances ont été envoyées sur place dès 16 heures.

Peu après 17h30, le ton s'était visiblement tendu, et la police avait, semble-t-il, redoublé de violence. On a alors pu voir des enfants, visiblement incommodés par les gaz lacrymogènes, fuir la scène dans les bras de leurs parents. Plusieurs hommes sont aussi passés devant les caméras, le visage en sang. Au moins 20 blessés seraient par ailleurs à déplorer du côté des forces de l'ordre, a annoncé le gouvernement en fin de journée.

Dans un communiqué, la police hongroise a indiqué qu'un groupe de migrants était dans un premier temps parvenu à «franchir le portail fermant la frontière», ce qui a entraîné la risposte des policiers, qui tentent de maintenir le portail qui «est actuellement remplacé par plusieurs rangées de policiers. La police protège les frontières de la Hongrie et de l'UE en respectant les lois et le principe de la proportionnalité», explique le communiqué.

Depuis plusieurs jours en effet, de nombreux réfugiés sont massés à la frontière entre la Serbie et la Hongrie, bloqué ici après la décision du gouvernement d'extrême-droite de Viktor Orban de verrouiller les frontières avec une clôture de barbelés de 175 kilomètres. Ce mercredi, la Roumanie a d'ailleurs exprimé son courroux quant à l'existance de cette barrière, convoquant l'ambassadeur de Hongrie.

Reste que les migrants sont eux bloqués derrière des barbelés, et cherchent donc un autre moyen d'entrer en Europe. Et le nouveau chemin passe par la Croatie. 

Un premier groupe de migrants est ainsi entré mercredi depuis la Serbie en Croatie, qui s'est dite prête à faciliter leur transit, ouvrant une nouvelle route vers l'Europe occidentale après le verrouillage des frontières hongroises avec la Serbie. La frontière avec la Croatie reste, elle, ouverte, et les policiers croates ont déjà constatés, ce mercredi, l'arrivée de certains migrants qui tentent à entrer au sein de l'Union européenne.

Le Premier ministre croate Zoran Milanovic a assuré mercredi devant le Parlement que la Croatie était prête à «les diriger vers les destinations où ils souhaitent se rendre, l'Allemagne et la Scandinavie. Ces gens sont ici (...) mais ne veulent pas venir en Croatie, ou en Hongrie et je ne comprends pas où est le problème de les laisser passer». La Croatie s'est aussi engagé à accueillir les réfugiés qui souhaitent s'installer dans le pays. Le ministre de l'Intérieur a ainsi annoncé l'envoi d'un train qui ramènera de la frontière serbo-hongroise 1000 réfugiés qui seront hébergés à Zagreb. 

A l'inverse de cette déclaration d'accueil envers les migrants de la Croatie, la Slovaquie, membre de l'Union européenne a estimé que l'Europe n'était désormais «plus un lieu sûr» à cause des réfugiés. Le Premier ministre slovaque Robert Fico, qui refuse les quotas souhaités par l'UE affirme en effet que des «terroristes» peuvent se glisser au sein des migrants. «Il peut y avoir plusieurs milliers de personnes potentiellement très dangereuses», a-t-il même affirmé.

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