L’alien de Tcheliabinsk : un squelette de 2000 ans à la tête conique découvert
Les archéologues sont perplexes face à la découverte des restes d’une femme près de Tcheliabinsk, ville russe située dans le sud de l'Oural. Le squelette est âgé approximativement de 2 000 ans, et présente un crâne de forme particulière.
Le crâne de cette femme présente une forme allongée très singulière. Sa propriétaire faisait partie du peuple nomade des Sarmates et a été dégagée du site archéologique d’Arkaïm, vieux de 4 000 ans. Cette découverte a beaucoup impressionné les chasseurs d'OVNI qui l’ont prise pour la preuve de l’existence d’extraterrestres sur notre planète. Les photos et vidéos publiées peuvent en effet rappeler les créatures extraterrestres très agressives et dangereuses du film de science-fiction Alien réalisé par Ridley Scott et sorti en 1979.
Toutefois, les archéologues préviennent que cette comparaison n’a pas lieu d’être, puisqu’ils attribuent la forme originale du crâne à la tradition locale de le déformer.
«Son crâne est allongé parce que ce peuple le faisait sciemment, en serrant la tête de leurs enfants avec une corde, dès la naissance. Ce n’est qu’une tradition de cette tribu», a indiqué dans une interview à l’agence d’information TASS, Maria Makurova, responsable du site d’Arkaïm. Les scientifiques ne sont néanmoins pas en mesure d’expliquer la raison d’une telle tradition.
Le site archéologique est deux fois plus âgé que le squelette lui-même, c’est pourquoi il n’a aucune connexion historique avec cet endroit, découvert en 1987 et généralement daté de 1700 ans avant J.-C.
Arkaïm, situé dans la steppe au sud de l'Oural, est souvent comparé au Stonehenge britannique parce qu’il a aussi été utilisé pour observer les étoiles. L’observatoire russe, serait encore plus avancé et disposerait de meilleures conditions pour l’observation des astres.
Le site couvrant environ 20 000 mètres carrés, se compose de deux cercles de logements séparés par une rue. Le site était protégé par deux parois circulaires pour défendre entre 1 500 et 2 500 personnes qui vivaient sur place.
Depuis sa découverte, Arkaïm est devenu un site majeur pour les études de l’âge de bronze, qui attire l’attention du public et des médias en Russie, aussi que d’un grand nombre d’organisations ésotériques et pseudoscientifiques.