Le gouvernement syrien condamne «l'occupation turque» d'Afrin et réclame un «retrait immédiat»

Le gouvernement syrien condamne «l'occupation turque» d'Afrin et réclame un «retrait immédiat»© Khalil Ashawi Source: Reuters
Des combattants de l'Armée syrienne libre (ASL), pro-Ankara, roulant au côté d'un véhicule militaire turc à Afrin, Syrie, le 19 mars 2018
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Damas a dénoncé, ce 19 mars, la présence militaire turque dans la ville syrienne d'Afrin. Elle a été arrachée aux YPG kurdes par l'armée turque et ses alliés, dans le cadre de l'opération Rameau d'olivier lancée par Ankara le 20 janvier.

Les autorités syriennes, selon une missive envoyée au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité des Nations unies le 19 mars, condamnent «l'occupation turque» de la ville d'Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, et réclament le «retrait immédiat» des «forces d'invasion» turques dans le pays. 

L'armée turque et des combattants syriens alliés d'Ankara, parmi lesquels les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), ont conquis ce 18 mars la ville d'Afrin, qui était jusqu'à présent contrôlée par les milices kurdes des YPG (Unités de protection du peuple). «Maintenant, le drapeau turc flotte là-bas ! Le drapeau des Forces syriennes libres flotte là-bas !», avait lancé le président turc Recep Tayyip Erdogan après la conquête de la ville. Le lendemain, le chef de l'Etat turc s'est engagé à élargir son offensive militaire dans le nord de la Syrie.

Le milices kurdes des YPG, de leur côté, ne s'avouent toutefois pas vaincues et promettent des opérations ciblées afin de reprendre Afrin. «Nos forces sont présentes partout dans la région d'Afrin, ces forces frapperont à chaque occasion les positions de l'ennemi turc et de ses mercenaires», avait déclaré Othman Sheikh Issa, coprésident du Conseil exécutif d'Afrin, dans une déclaration télévisée le 18 mars.

Une offensive condamnée dès le début par Damas et Téhéran

Le gouvernement syrien avait condamné, dès son lancement, l'opération Rameau d'olivier lancée par la Turquie dans nord du pays, le 20 janvier. Si dans un premier temps, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, avait déclaré sur la chaîne 24TV avoir informé «toutes les parties» de ce qu'Ankara faisait à Afrin, y compris Damas «par écrit», une source au sein du ministère syrien des Affaires étrangères citée par l'agence publique syrienne Sana, le 20 janvier 2018, avait réfuté cette information : «La Syrie nie complètement les allégations du régime turc selon lesquelles il l'a informée de cette opération militaire.»

Cette même source avait également condamné «fermement l'agression turque brutale sur Afrin, qui constitue une partie intrinsèque du territoire syrien.»

Si l'armée syrienne n'est pas intervenue par la suite pour contrer l'offensive d'Ankara, des miliciens pro-Damas avaient rejoint l'enclave kurde d'Afrin, fin février, pour prêter main forte aux YPG, face à l'armée turque et à ses alliés.

Lire aussi : Ankara et Bagdad envisagent de s'allier pour une offensive militaire contre les Kurdes irakiens

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