L’UE réinstalle 40 000 réfugiés un peu partout en Europe
Les ministères de l’Intérieur de l’Union européenne se sont entendus lundi à Bruxelles sur la relocation de 40 000 réfugiés qui ont réussi à atteindre les côtes en Italie et en Grèce après avoir voyagé à travers la Méditerranée.
Au cours de la réunion, différents pays de l’UE se sont engagés à déplacer un total de 32 256 de réfugiés depuis les deux pays d’Europe du sud. C’est l’Allemagne qui accueillera le plus grand contingent avec10 500 personnes. Certains pays comme le Royaume-Uni, et le Danemark, ont été tenus juridiquement de coopérer tandis que l’Autriche et la Hongrie ont déclaré ne pas vouloir en accueillir plus que lors du contrat initial.
#Asyl: Certains contributions encouragents, d'autres decevant voir embarrassents, LuxMin Asselborn pic.twitter.com/f8YsTf56g6
— Stephan Israel (@StephanIsrael) 20 Juillet 2015
La rencontre spéciale a été organisée pour sortir les 28 pays de l’UE de l’impasse sur la question du «partage» des réfugiés de manière équitable pour les deux années à venir. Cela a été fortement critiqué puisqu’aucune solution pour enrayer la crise migratoire en Europe n’a été évoquée.
Plus tôt dans le mois, l’ONU a annoncé l’arrivé de quelques 137 000 personnes débarquées en Grèce, Italie, Espagne et Malte, sans compter ceux qui arrivent à travers les Balkans.
Cependant les ministres ont atteint un accord pour la réinstallation de 20 000 réfugiés qui sont pour l’instant dans des pays tiers, promettant de prendre un total de 22,504 personnes. Le Royaume-Uni et le Danemark ont accepté de participer, tandis que des pays qui ne sont pas les membres de l’UE, tels que la Norvège et la Suède ont été d’accord pour apporter leur aide. La Norvège a convenu d’en abriter 3 500 et la Suède 519.
.@RPUE_LU Asselborn "Faire reposer la solidarité européenne sur le volontariat a clairement ses limites" #migrationEU
— Natasha Bertaud (@NatashaBertaud) 20 Juillet 2015
«Les chiffres sont parfois encourageants ou décevants, et parfois même embarrassants», a indiqué le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg Jean Asselborn qui a présidé la réunion, en ajoutant que la Hongrie et l’Autriche font déjà face à la pression causée par les dernières vagues de migration.