Iran : Mogherini presse, Zarif prend son temps
Plus le temps passe, plus le ton monte autour des négociations sur le programme nucléaire iranien, au point que le ministre iranien des Affaires étrangères est prêt à rester dans la capitale autrichienne aussi longtemps qui le faudra.
«Si les décisions déterminantes ne sont pas prises dans les heures qui viennent, il n'y aura pas d'accord. C’est le signe clair que la prise de décision dans deux ou trois semaines ne sera que plus difficile», a déclaré Federica Mogherini, la patronne de la diplomatie européenne, à Vienne où se déroulent les négociations sur le dossier nucléaire iranien depuis un peu plus d’une semaine.
#IranTalks This is the time. Never been so close but historical decisions have to be taken @FedericaMog@camanpourpic.twitter.com/bAZdgGjInq
— Catherine Ray (@CatherineEUspox) 9 Juillet 2015
Le ton est radicalement opposé du coté iranien, dont le chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, envisage au contraire de rester à Vienne aussi longtemps que cela sera nécessaire. Il a en outre fait remarquer qu’il ne resterait pas en Autriche, s’il n’était pas persuadé de parvenir à un accord.
We're working hard, but not rushed, to get the job done. Mark my words; you can't change horses in the middle of a stream. #IranTalksVienna
— Javad Zarif (@JZarif) 9 Juillet 2015
Plus tôt dans la soirée, le secrétaire d’Etat américain John Kerry et son homologue français Laurent Fabius, eux aussi, ont commenté la situation et se sont montrés optimistes quant au déroulement des négociations, sans pour autant nier qu’un bon nombre de problèmes persistait, et notamment l’absence de décision concernant les points déterminants de cet accord.