François Hollande : la Grèce doit rester dans la zone euro
A la suite du référendum grec qui a débouché sur le refus du peuple des conditions proposées par la troïka et l’UE, François Hollande et Angela Merkel ont tenu une réunion d’urgence où ils ont discuté de la situation actuelle.
Lors d’une déclaration conjointe en conclusion de leur réunion, François Hollande a estimé que la Grèce doit rester dans la zone euro, mais la Grèce doit faire de nouvelles propositions pour résoudre la situation actuelle. «Il revient maintenant au gouvernement d’Alexis Tsipras de faire des propositions sérieuses, crédibles, pour que la volonté de rester dans la zone euro puisse se traduire», a fait savoir le président français.
http://t.co/wxh669IWJX AFP: Hollande, Merkel say 'door open for discussions' with Greece pic.twitter.com/Amz6yKV9t3
— CyberNewsUK (@CyberNewsUK) 6 Juillet 2015
Pour ce faire, la Grèce doit proposer un programme durable, parce que la Grèce a besoin «de la durée dans la zone euro avec des règles stables», indique le chef d’Etat français. C’est mardi, que le président français attend ces propositions, au sommet de l’Eurogroupe, car «il n’y a pas beaucoup de temps», «il y a une urgence».
A la fin de son intervention, le dirigeant français a affirmé que la solidarité est l’une des choses les plus importantes en Europe. Mais il a aussi fait référence au refus de la Grèce de payer sa dette qui en demande plutôt la restructuration : « cette équilibre entre la solidarité et la responsabilité doit être notre ligne de conduite pour les jours qui viennent».
Merkel and Hollande still seem poles apart on #Greece with French pres talking about "solidarity"
— anne penketh (@annepenketh) 6 Juillet 2015
Pour sa part, la chancelière allemande Angela Merkel a souligné que l’Europe veut trouver une solution à la crise économique en Grèce, en assurant que «la porte est ouverte à la discussion». Angela Merkel a partagé l’avis de François Hollande en soulignant que c’est à la Grèce de faire des propositions pour trouver une sortie de la situation.
Malgré le fait que l’ex-ministre grec Yanis Varoufakis a qualifié les actions et les propositions des créanciers et de l’UE de «terrorisme», la chancelière allemande a dit que «la dernière proposition faite à la Grèce était très généreuse» et a insinué que la Grèce doit «assumer ses propres responsabilités».