Ces interviews accordées à RT par Julian Assange, paria des médias mainstream (VIDEOS)

Ces interviews accordées à RT par Julian Assange, paria des médias mainstream (VIDEOS)
Julian Assange le 10 décembre 2015, capture d'écran YouTube/RT, DR
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Autrefois adulé par les médias, Julian Assange est devenu embarrassant, à mesure que les révélations de WikiLeaks allaient à l'encontre du «storytelling» occidental. Mais RT a continué de lui donner la parole.

Julian Assange n'a plus la cote dans les médias occidentaux, lesquels avaient pourtant largement contribué à la construction de la légende de l'Australien. Qu'il semble loin, le temps où des consortiums de journalistes, dont ceux du Monde, se penchaient sur les millions de documents publié par WikiLeaks, tels les Panama Papers en 2015, les Cableleaks de 2010, ou encore, la révélation de documents attestant des écoutes de la NSA ciblant Angela Merkel et François Hollande en 2014, occasion d'une collaboration entre WikiLeaks, Libération et Mediapart.

Pourtant, à mesure que la presse européenne s'alignait sur les positions américaines en politique étrangère, notamment pour ce qui concerne l'Ukraine et la Syrie, Julian Assange est devenu embarrassant.

Les révélations de WikiLeaks à l'encontre des Etats-Unis, puis d'Hillary Clinton, ont abouti à l'ostracisation du lanceur d'alerte. L'agence de presse AFP, dont les dépêches sont reprises partout dans le monde, qualifie ainsi Julian Assange de lanceur d'alerte «controversé» et de paria, et se demande, encore et pour l'instant, avec un point d'interrogation, si Julian Assange ne serait pas un «agent russe». Fuyant cette stratégie de l'édredon, RT a continué à tendre le micro au lanceur d'alerte.

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En novembre 2016, à quelques jours de l'élection présidentielle américaine, Julian Assange accordait ainsi une interview explosive au journaliste John Pilger. Le lanceur d'alerte détaillait les ingérences en matière de politique internationale des Etats-Unis, notamment en Libye afin d'organiser un «changement de régime» et la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

Trois mois plus tôt, toujours sur la base des documents transmis à WikiLeaks par des lanceurs d'alerte, Julian Assange accusait Hillary Clinton d'avoir armé les opposants au gouvernement de Damas, en utilisant comme base la Libye.

En septembre 2015, le fondateur de WikiLeaks, répondant à RT, mettait déjà en cause la politique d'ingérence des Etats-Unis en Syrie, estimant que Washington travaillait à exacerber les tensions entre sunnites et chiites dans le pays, en vue d'une «opération de changement de régime». Dans ce même entretien, Julian Assange s'inquiétait des poursuites systématiques lancées par Barrack Obama à l'encontre des lanceurs d'alerte tels qu'Edward Snowden ou... Chelsea Manning, dont la libération anticipée avec quelque 28 ans d'avance a été qualifiée de «grande victoire» par l'intéressé, ce 19 mai au balcon de l'ambassade d'Equateur.

Lire aussi : Ni «oubli» ni «pardon» : Julian Assange s'exprime sur Twitter après l'abandon des charges contre lui

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