Vol MH17 : le missile aurait été tiré depuis une position ukrainienne
Le consortium Almaz-Antei a dit en conférence de presse qu'il s'agirait d'un lance-missile Bouk-M1, équipement utilisé par l'armée ukrainienne, qui a abattu l'avion. Les enquêteurs ont aussi indiqué que le tir provenait d'une position ukrainienne.
14h00 (heure locale)
Les données collectées depuis les satellites militaires des Etats-Unis pourraient aider à déterminer l’auteur du tir de missile fatal au vol MH17, a dit Ian Novikov. «Cela pourrait régler une fois pour toutes la question de qui a raison et qui est à accuser», a-t-il ajouté.
«Алмаз-Антей»: Спутники США в день крушения MH17 находились над Донбассом http://t.co/hFnhhkxpHTpic.twitter.com/YEFe2FtN08
— The Russian Bear (@TheRussiaBear) 2 Juin 2015
13h55 (heure locale)
«Nous ne pouvons pas expliquer le comportement des contrôleurs aériens au moment du crash, seule la boite noire est en mesure de révéler cette information», a indiqué Mikhail Malychevskiï.
13h45 (heure locale)
«Sans données supplémentaires nous ne pouvons pas exclure d’autre versions, mais si l’avion a été abattu par un système antiaérien, c’est par un «Bouk-M1», a déclaré Ian Novikov.
13h35 (heure locale)
Le missile n’a pas été lancé depuis Snezhnoïe, les données de l’enquête montrent que le site de lancement est plutôt le village de Zarochshenskoïe. Si le missile avait été lancé de Snezhnoïe, «tout le devant de la cabine aurait explosé», a annoncé Ian Novikov. Ce dernier n'exclut pas malgré tout que le missile ait pu être lancé depuis un avion.
Журналисты ждут эксклюзива от гендиректора Концерна ПВО "Алмаз - Антей" Яна Новикова pic.twitter.com/ynosHlSFyr
— Игорь Коротченко (@i_korotchenko) 2 Juin 2015
13h23 (heure locale)
A la question de savoir si des conclusions définitives pouvaient être émises sur l’identité du belligérant responsable du tir du missile, le directeur exécutif a déclaré que la compagnie ne pouvait pas faire de commentaires à ce sujet, l’enquête se concentrant uniquement sur les détails techniques.
13h15 (heure locale)
Ian Novikov a indiqué que les sanctions n’ont pas eu d’impact significatif, mais 2015 marquant l’arrivée à maturité de plusieurs grands projets, le consortium a dû emprunter de l’argent pour combler ses pertes.
Алмаз-Антей сейчас представит рез-ты "собственного исследования катастрофы #MH17 " pic.twitter.com/zWTAIzfXW9
— Jüri Maloverjan (@MaloverjanBBC) 2 Juin 2015
13h10 (heure locale)
Le directeur exécutif de la compagnie a fait le bilan du discours de Mikhail Malychevskiï en soulignant encore une fois que c’est un missile 9M38-M1 mis en cause, lancé depuis un système «Bouk-M1», équipement utilisé majoritairement par l'armée ukrainienne. Il a aussi déclaré que ces données seraient utilisées par la mission d’enquête internationale.
13h05 (heure locale)
D’après les données des experts du consortium, ce serait au sud du village de Zarochenskoe, à 15-16 kilomètres de l’endroit de l’impact, que le projectile aurait été tiré. Il est à noter qu’à la date de l’accident, c’étaient des troupes de Kiev qui occupaient cette localité.
12h55 (heure locale)
Au fil de l’enquête, les experts ont prouvé que le missile a été lancé «de côté» contre l’avion, a expliqué Mikhail Malychevskiï. Les données techniques montrent que les forces antigouvernementales n’ont pas pu lancer ce missile : le projectile a percuté l’appareil «du nez jusqu’à la queue», cela exclut donc la possibilité d’un lancement depuis la ville de Snezhnoïe, ou étaient basées les forces de Donetsk.
12h43 (heure locale)
La première étape de l’enquête a pu déterminer que si c’était vraiment un système «Bouk» qui a lancé le missile 9M38-M1, il s’agirait sans doute du modèle «Bouk-M1», qui est utilisé en règle général,par l'Ukraine, d’après les dires de Mikhail Malychevskiï.
12h35 (heure locale)
D’après l’enquête préliminaire, le vol MH17 a de toute évidence été touché par un missile. Mais parmi l’armement produit par la société «Almaz-Antei», il y a seulement deux missiles qui auraient pu effectuer de tels dommages. Selon les études réalisées sur les restes de la carlingue de l’avion, le projectile le plus probable serait un missile de type 9M38-M1. Le missile de type 9M317 utilisé par l'armée russe est exclue.
12h25 (heure locale)
La parole a ensuite été donnée au conseiller du constructeur général de la compagnie Mikhail Malychevskiï. Le conseiller a déclaré que l'équipe d'enquête a dû faire face à deux tâches majeures : déterminer le type de missile utilisé et faire la lumière sur le lien de «Bouk» avec ce missile.
12h20 (heure locale)
La conférence de presse a débuté par l'intervention du directeur exécutif Ian Novikov. Il a rappelé que le consortium a porté plainte auprès de la Cour de justice. Le consortium pense que le lien entre la chute de MH17 et sa compagnie n'est pas justifiée. Le consortium a fait appel à beaucoup d'experts internationaux pour l’aider à mener cette enquête.
12h15 (heure locale)
Tous les journalistes sont réunis dans la salle où se déroulera la conférence de presse, dans l’attente du début de l’événement. La conférence de presse va débuter incessamment sous peu, un léger retard a été annoncé.
«L’inclusion de notre compagnie dans la liste des sanctions est injustifiée. L’UE n’a présenté aucune preuve confirmant notre participation à la déstabilisation de la situation en Ukraine», a dit le directeur exécutif du consortium Ian Novikov avant l
Plus tôt, le 19 mai, la compagnie a porté plainte auprès de la Cour de justice de l’Union contre son inclusion dans la liste des organisations russes visées par les sanctions. Les restrictions contre «Almaz-Antei» ainsi qu’un certain nombre d’autres fabricants d’armes russes ont été introduites après que le vol MH17 de Malaysia Airlines s’est écrasé le 17 juillet l’année passée, causant la mort de ses 183 passagers et des 15 membres d’équipage.
Les gouvernements occidentaux et les autorités ukrainiennes accusent les forces antigouvernementales d’avoir abattu l’avion en utilisant le système «Bouk» livré par la Russie. Moscou et Donetsk rejettent ces accusations et mettent en garde contre toute conclusion hâtive préalable aux résultats de l’enquête.