Coupe arabe de football : tensions à Paris lors des célébrations de la victoire de l'Algérie

Après un long match ponctué de prolongations, l'Algérie s'est imposée 2 à 0 face à la Tunisie en finale de la Coupe arabe de football. Les supporters fêtent la victoire des deux côtes de la Méditerranée et à Paris. Des tensions ont éclaté à Paris.

Après le suspense d'une victoire remportée 2 à 0 contre la Tunisie, les supporters de l'équipe d'Algérie ont fêté ce 18 décembre leur victoire en Coupe arabe de football des deux côtés de la Méditerranée. Ils étaient nombreux aussi à Paris à descendre dans la rue pour célébrer cette nouvelle coupe avant que des tensions n'éclatent avec la police. Le reporter de RT France Charles Baudry a pu les suivre dans le quartier de Barbès où l'ambiance était d'abord festive dès la fin du match. 

La circulation était difficile dans le quartier de Barbès en raison du grand nombre de supporters présents dans les rues.

Les supporters de l'Algérie ont aussi pris la direction des Champs-Elysées, comme on peut le voir sur ces images du journaliste indépendant Clément Lanot. La police a d'abord tenté d'empêcher ceux-ci d'y accéder, conformément à la décision préfectorale qui a interdit les célébrations aux supporters dans le secteur et sur la célèbre avenue ce 18 décembre. 

Les supporters ont finalement réussi à accéder aux Champs-Elysées et des tensions ont éclaté sur l'avenue.

Selon un bilan à 00h, 25 personnes ont été interpellées et 378 ont été verbalisées pour non-respect de l'arrêté préfectoral ou pour infractions routières (45), a indiqué sur Twitter la préfecture de police de Paris.

Les forces de l'ordre dispersent les supporters qui se «rassemblent» et verbalisent ceux qui se «maintiennent» malgré la dispersion, a précisé à l'AFP une source policière.

Le journaliste Clément Lanot a pu filmer des charges de police contre certains supporters en début de soirée.

A 22h, les tensions étaient toujours en cours sur les Champs-Elysées, avenue sur laquelle la police a procédé à de nombreuses interpellations.