Tuer ou épargner Macron dans un jeu de rôle ? Un «escape game» revendique son droit à la caricature

Tuer ou épargner Macron dans un jeu de rôle ? Un «escape game» revendique son droit à la caricature© Francisco Seco Source: AFP
Emmanuel Macron à Bruxelles, le 1er octobre 2020 (image d'illustration).
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A Toulouse, une salle de jeu tenue par une «ancienne Gilet jaune» propose à ses clients un scénario comportant le kidnapping fictif du chef de l'Etat, et une possibilité (parmi d'autres) pour les joueurs de le mettre à mort.

Ainsi que l'a rapporté La Dépêche du Midi le 9 octobre, une salle de jeu d'évasion, qu'on appelle plus communément «escape game», propose depuis plus d'un an à Toulouse (Haute-Garonne) un scénario à travers lequel les joueurs sont invités à endosser le rôle d'anarchistes afin de kidnapper (fictivement) le président de la République, le tout se passant dans l'univers sombre d'un squat. 

L'établissement, Arkanes : Live Escape, propose le scénario depuis plus d'un an pour un prix de 20 euros par personne à partir de six joueurs. «À la fin du temps de jeu, d’un peu plus d’une heure, le président attend les joueurs dans une pièce secrète. Le visage tuméfié, ligoté à une chaise roulante : son sort est entre leurs mains», relate le quotidien régional avant de citer la gérante de la salle : «Nous proposons aux joueurs trois fins possibles : ils peuvent le libérer en prenant de la poudre de perlimpinpin, le mettre en prison en  saisissant le Code pénal ou le tuer en brandissant un cocktail Molotov fabriqué avec un bout de gilet jaune.»

La gérante revendique son droit à la caricature

Interrogée sur ses risques judiciaires pour ce scénario qu'elle propose à ses clients, la gérante de l'enseigne se défend de toute incitation au crime. «Cette ancienne gilet jaune revendique "son droit à la caricature" et "sa liberté d’expression"», relate La Dépêche du Midi.

«Ce n’est pas une incitation au crime [...] Beaucoup font le choix de l’éliminer mais tous savent que c’est dans un cadre humoristique», justifie la gérante au quotidien. Selon l'avocat Pascal Nakach, consulté par La Dépêche du Midi, les risques de poursuite sont «minimes». «une jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme permet de défendre ce type d’offenses», a-t-il souligné. 

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