Acte 66 des Gilets jaunes : à Rennes, des heurts éclatent avec les forces de l'ordre

Acte 66 des Gilets jaunes : à Rennes, des heurts éclatent avec les forces de l'ordre© Damien MEYER Source: AFP
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Manifestation des Gilets jaunes à Rennes, le 19 janvier 2019 (image d'illustration).
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Pour leur 66e semaine consécutive de manifestations, les Gilets jaunes ont lancé un appel national à se rassembler à Rennes. Non déclarée, la manifestation a été interdite par la préfecture. A Paris, un parcours sur les trois prévus a été prohibé.

Depuis plusieurs jours, les appels se sont multipliés sur les réseaux sociaux pour faire de Rennes (Ille-et-Vilaine) un lieu de rassemblement national à l'occasion de l'acte 66 des Gilets jaunes, ce 15 février. Interdite dans un périmètre assez large, la manifestation n'a pas tardé à tourner aux affrontements en plein centre-ville, comme en témoigne plusieurs vidéos publiées par le journaliste de terrain Jonathan Moadab.

«Usage du canon à eau sur les Gilets jaunes pacifistes», a-t-il commenté, images à l'appui.

Plusieurs milliers de manifestants formaient le cortège en début d'après-midi.

Et la tension n'a cessé d'aller crescendo, comme en témoignent nombre de vidéos diffusées sur Twitter. «Charge déclenchée alors qu aucun projectile n'avait été lancé ! Les FDO sont en roue libre !», s'indigne un manifestant sur place.

«Nouvelle charge de la police à Rennes», commente un autre internaute.

Au cœur des événements, Jonathan Moadab explique avoir reçu un coup de matraque au poignet gauche puis un coup de tonfa sur le doigt de la part des forces de l'ordre pour l'empêcher de filmer, bien qu'identifié «presse».

En amont du rassemblement, la préfecture d'Ille-et-Vilaine avait fait savoir que la manifestation «ne s’inscri[vai]t dans aucun cadre légal et [qu']aucun parcours n’a[vait] été défini», selon France Bleu.

A Paris, comme les semaines précédentes, trois parcours ont été déposés. Si deux d'entre eux, dont l'un au départ de Nation (XIIe) et l'autre de la Butte-aux-Cailles (XIIIe), ont été autorisés, la préfecture a interdit le troisième. Ce dernier doit partir de la préfecture de police pour aboutir à l’Elysée, passant symboliquement devant la plaque commémorative dédiée à Malik Oussekine, cet étudiant tué par la police en 1986.

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