«Esprit d'équipage» : pour tenter de désamorcer la grève, Macron utilise une métaphore maritime

- Avec AFP

«Esprit d'équipage» : pour tenter de désamorcer la grève, Macron utilise une métaphore maritime© Guillaume Horcajuelo Source: AFP
Emmanuel Macron participe à la conférence annuelle de l'économie maritime française, à Montpellier le 3 décembre 2019.
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Ce 3 décembre lors des Assises de la mer, à Montpellier, Emmanuel Macron a usé d'une métaphore marine pour essayer de désamorcer la grève interprofessionnelle qui approche : il a prôné un «esprit d’équipage» qui laisse «les désaccords derrière».

Emmanuel Macron a profité des Assises de la mer ce 3 décembre à Montpellier pour traiter de la grève contre la réforme des retraites qui doit commencer le 5 décembre, en recourant à une métaphore maritime. Il a en effet défendu l'«esprit d'équipage», qui laisse «les désaccords derrière», à deux jours de cette grève interprofessionnelle.

J'aime ce caractère des marins qui n'ont pas peur du risque

«Notre pays a besoin de cet esprit d'équipage qui seul permet de faire de grandes choses», a plaidé le chef de l'Etat lors de ce grand rendez-vous annuel des professionnels de la mer. «J'aime ce caractère des marins qui n'ont pas peur du risque. Quand il faut prendre la mer, les désaccords restent derrière, parce qu'il n'y a qu'un équipage, un seul, qui arrive au port, ou pas», a-t-il insisté, avant d'ajouter : «Et le reste ne vaut que pour ceux qui ne prennent jamais la mer.»

Interrogé sur les dérives du capitalisme, le président de la République est également revenu longuement sur sa décision de supprimer l'ISF, martelant qu'elle visait à favoriser l'investissement en France. 

«On avait un bon ISF, que les gens bien riches en France ne payaient plus parce qu'ils partaient», a-t-il ironisé, avant d'ajouter : «Et puis nos entreprises étaient financées par des fonds anglo-saxons, parce que, devinez quoi, il n'y avait plus de gens en France pour les financer. Et après on disait : les gens spéculent, on nous les massacre.»

Lors de cette prise de parole, Emmanuel Macron a également plaidé pour un capitalisme «rééduqué au temps long» et pour l'intéressement des salariés. «C'est le bon capitalisme, un capitalisme qui n'est pas de sur-accumulation mais de juste partage». «Moi, je crois beaucoup à cette réconciliation des forces productives», a-t-il ajouté, en demandant aussi que les investisseurs soient «rééduqués au long terme» et à «de justes rendements» plutôt que de privilégier le très court terme.

Lire aussi : Evaluation de l’ISF : la réforme a surtout profité aux 5% les plus riches

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