Kouchner, BHL, Ménard : Macron ne compte qu’une poignée de soutiens pour l'envoi de militaires en Ukraine

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Kouchner, BHL, Ménard : Macron ne compte qu’une poignée de soutiens pour l'envoi de militaires en Ukraine© GUILLAUME HORCAJUELO Source: AFP
Le président Emmanuel Macron serrant la main du maire de Béziers Robert Ménard. Ce dernier compte parmi les rares soutiens du président après son annonce concernant l’envoi de troupes en Ukraine.
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Les déclarations d’Emmanuel Macron sur l’envoi de militaires en Ukraine ont provoqué un tollé auprès des alliés de la France et dans les oppositions. Le président n’a pu compter que sur le soutien d’une poignée de personnalités secondaires.

«Oui je suis favorable à des troupes au sol. C’est pas facile à dire, ça va coûter des sacrifices»: l’ancien ministre des Affaires étrangères (2007-2010) Bernard Kouchner a tenu à apporter son soutien à Emmanuel Macron après ses propos polémiques tenus le 26 février sur l’envoi de troupes en Ukraine. Le lendemain, sur l’antenne de la chaîne LCI, l’ancien élu socialiste, qui avait été un des promoteurs de la guerre en Irak en 2003, a ainsi affirmé à propos de l’Ukraine qu’il fallait «montrer que nous sommes prêts à défendre cette démocratie naissante, cette démocratie affirmée». Des propos qui ont vivement fait réagir ses détracteurs sur les réseaux sociaux.

L’avocat Régis de Castelnau a ainsi moqué ces propos en déclarant sur X (ex-Twitter) : «La fermeté il connaît. Par exemple, il a fermement couvert les trafics d’organes de la mafia kosovare quand il était proconsul là-bas.  Ensuite, il a été très ferme avec son ami qui violait régulièrement son fils.»

Même Tenzer évoque une «erreur de l’annoncer de cette manière»

La prise de position de Bernard Kouchner a trouvé un écho sur France Info où l’essayiste et haut-fonctionnaire Nicolas Tenzer a apporté son soutien au président tout en admettant qu’il y avait «peut être eu une erreur de l’annoncer de cette manière». «Sur le fonds, c’est une chose qui me paraît indispensable», a-t-il ajouté.

Pour ce promoteur des thèses néoconservatrices, antirusses et atlantistes, directeur de publication du média Desk Russie, envoyer des troupes françaises en Ukraine aura «un effet dissuasif sur la Russie». Nicolas Tenzer, qui ne craignait pas d'affirmer en janvier 2022 sur France 24 que l'OTAN n'avait «jamais agressé personne», avait par ailleurs été critique sur le «dialogue de sécurité» qu’avait souhaité Emmanuel Macron, affirmant que Vladimir Poutine ne comprenait que la force.

BHL aussi, bien sûr 

Le philosophe Bernard-Henri Lévy a lui aussi tenu à défendre le président en dénonçant «beaucoup de mauvaise foi chez ceux (notamment les propagandistes de Poutine) qui font dire à Macron qu’il veut envoyer des troupes au sol en Ukraine». Et d’expliquer que le président français avait en réalité dit que «la Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre».

Côté élus, seule la majorité a défendu la prise de position du président, ainsi que l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, lequel avait pris à partie son concurrent communiste aux élections européennes Léon Deffontaines en invoquant «la résistance antifasciste, la défense du droit et la solidarité avec les démocraties agressées». Un eurodéputé désavoué par le secrétaire général du Parti socialiste Olivier Faure, qui a dénoncé une «surenchère verbale irresponsable».

Celui qui était signataire d’une tribune défendant la guerre américaine en Irak a finalement tenté de s’échapper de la polémique qu’il avait provoquée à gauche. «Recentrons le débat : l’urgence, c’est de livrer toutes les armes nécessaires à la résistance ukrainienne et d’accroître massivement nos sanctions contre le régime russe», a-t-il assuré.

Le 26 février au soir, Emmanuel Macron déclarait à l'issue d'une conférence de soutien à l'Ukraine. «Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre».

Le chef de l'Etat français a depuis été désavoué par la quasi-totalité des dirigeants européens, mais aussi par Washington. En France, les oppositions ont aussi fustigé les propos d'Emmanuel Macron.

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